• Rabinowitch, David (Canadien, né en 1943)

    Artiste autodidacte dont l’œuvre témoigne de son intérêt constant pour la philosophie et la science. Il produit des séries de dessins et de sculptures qui traitent des enjeux de la perception et de la réception. Né à Toronto, David Rabinowitch vit à New York depuis 1972. Son œuvre a fait l’objet d’expositions individuelles dans de grands musées un peu partout dans le monde.

  • Rabinowitch, Royden (Canadien, né en 1943)

    Sculpteur de grande renommée dont l’œuvre, inspiré à la fois par le minimalisme et le modernisme, explore les tensions entre la passion et la raison, entre les valeurs et les faits. Il expose un peu partout au Canada, aux États-Unis et en Europe depuis 1978, et son œuvre fait partie de musées d’art contemporain renommés d’envergure internationale, notamment le Guggenheim à New York et le Stedelijk à Amsterdam.

  • Raeburn, Henry (Écossais, 1756-1823)

    Portraitiste écossais influent de la fin du dix-huitième au début du dix-neuvième siècle. Artiste essentiellement autodidacte, Raeburn s’est marié avec une riche veuve qui lui donne accès à un cercle restreint de mécènes. Élu président de la Edinburgh Society of Artists en 1812 et membre de la Royal Academy of Arts de Londres en 1815, Raeburn est fait chevalier en 1822 par le roi George IV duquel il devient le portraitiste officiel.

  • Rahmani, Aviva (Américaine, née en 1945)

    Artiste écologiste et de performance spécialisée dans les projets axés sur la restauration environnementale, Rahmani utilise sa théorie du point de déclenchement (Trigger Point Theory) pour voir si la restauration d’un petit site peut avoir un impact écologique plus important. Ses œuvres exploitent l’esthétique, l’art et le travail d’équipes de scientifiques pour créer une chaîne d’événements environnementaux bénéfiques, comme planter des arbres de façon à bloquer la machinerie lourde le long du tracé proposé pour les pipelines aux États-Unis. Chaque arbre est ensuite peint, sa position est enregistrée sur une partition musicale et la symphonie qui en résulte est jouée.

  • Rainer, Yvonne (États-Unis, née en 1934)

    Danseuse, chorégraphe et cinéaste d’avant-garde, Rainer s’établit à New York à la fin des années 1950 et compte parmi la première organisation du Judson Dance Theater, un collectif de danse d’avant-garde des années 1960. En outre, elle lance une forme de danse minimaliste qui met l’accent sur la variété des mouvements que le corps peut produire plutôt que sur l’expression d’une émotion ou d’un drame. Au cours des années 1970, Rainer crée des longs-métrages expérimentaux qui révèlent ses préoccupations personnelles et sociopolitiques.

  • Rammell, George (Canadien, né en 1952)

    Sculpteur formé à la Vancouver School of Decorative and Applied Arts (aujourd’hui l’Université d’art et de design Emily-Carr), Rammell travaille à titre d’assistant à l’atelier de Bill Reid de 1979 à 1990. Il présente également ses propres sculptures dans ses expositions individuelles et collectives et enseigne depuis plusieurs années à l’Université Emily-Carr et à l’Université Capilano.

  • Raphaël (Italien, 1483-1520)

    Né Raffaello Santi à Urbino, Raphaël est devenu une figure centrale de la Renaissance italienne. Peintre à Florence, il est reconnu pour une série de peintures de Madone. Après avoir déménagé à Rome pour se joindre à la cour du pape Jules II, il s’est fait connaître comme portraitiste et peintre d’histoire, pour finalement devenir l’architecte du pape en 1514. Parmi ses œuvres majeures, mentionnons L’École d’Athènes, 1509-1511, et La Fornarina, 1520.

  • rapport figure-fond

    Expression de composition qui renvoie à la perception d’un objet (la figure), telle qu’elle se distingue de l’arrière-plan (le fond), surtout dans un contexte où cette distinction est ambiguë. Ces deux éléments sont interdépendants — l’un définissant l’autre. Ils s’articulent aussi comme formes positive et négative.

  • Rationalisme cartésien

    Issu des écrits du philosophe français René Descartes, le rationalisme cartésien soutient que la connaissance découle de la raison et des idées plutôt que des seules preuves empiriques et expériences sensorielles.

  • Rattner, Abraham (Américain, 1895-1978)

    Peintre expressionniste au regard cubiste, Rattner passe vingt ans en Europe avant de rentrer aux États-Unis en 1939. En compagnie de l’écrivain Henry Miller, Rattner fait une tournée du pays, dont les deux amis rendent compte sous le titre titre The Air-Conditioned Nightmare (Le cauchemar climatisé). Rattner dessine ensuite des vitraux dont le symbolisme renvoie à l’Holocauste et à la guerre nucléaire.

  • Rauschenberg, Robert (Américain, 1925-2008)

    Figure incontournable de l’art américain du vingtième siècle, dont les peintures, les sculptures, les gravures, les photographies, les collages et les installations chevauchent les styles et les mouvements, de l’expressionnisme abstrait au pop art. Avec Jasper Johns, il suscite un regain d’intérêt pour le dadaïsme. Parmi ses œuvres les plus connues figure Bed (Lit), 1955, une de ses premières « combines », un type de peinture incorporant des objets trouvés.

  • Ravenet, Simon François (Français, 1706-1774)

    Formé à Paris, Ravenet est un graveur qui a vécu et travaillé principalement en Angleterre après son déménagement à Londres en 1743. Il a été invité en Angleterre par l’artiste britannique William Hogarth, après avoir travaillé avec les éditeurs Robert Sayer, John et Paul Knapton, et John Boydell. Ravenet a produit des gravures de reproduction de  sculptures classiques, de peintures historiques et contemporaines et de dessins anatomiques, ainsi que des illustrations pour des éditions du Paradis perdu de John Milton et Tristam Shandy de Laurence Sterne. Son fils, Simon François Ravenet le Jeune, était également graveur.

  • Ray, Carl (Cri, 1943-1978)

    Membre de la Professional Native Indian Artists Inc. (PNIAI) et de l’école de Woodland formé par Norval Morrisseau, Ray est un peintre influent de la faune, des paysages nordiques et de l’art médecine. Représenté dans les collections du Musée des beaux-arts de Winnipeg, au Manitoba, de la Collection McMichael d’art canadien à Kleinburg, en Ontario, et du Musée royal de l’Ontario à Toronto, le travail de Ray est reconnu pour son caractère tridimensionnel, ses lignes fluides et ses compositions originales.

  • Ray, Man (États-Unis, 1890-1976)

    Né Emmanuel Radnizky, Man Ray est un artiste et un photographe dadaïste et surréaliste, et le seul États-unien associé aux deux groupes. Après avoir travaillé avec Marcel Duchamp à New York, Ray s’installe à Paris où il commence ses expérimentations en photographie et développe des photographies sans caméra (photogrammes ou rayographies) en plaçant des objets sur du papier sensible à la lumière. Il crée également des ready-mades et des films, et il publie des portraits photographiques dans des magazines de mode en plus de collaborer avec la photographe Lee Miller, le sujet d’une part importante de son œuvre dans les années 1930.

  • Rayner, Gordon (Canadien, 1935-2010)

    Peintre abstrait de premier plan au Canada durant les années 1980, dont les paysages aux couleurs audacieuses et éclatantes oscillent entre figuration et abstraction. Bien que Rayner s’éloigne de plus en plus de la scène artistique torontoise dans les dernières années de sa vie, il continue de créer des œuvres riches et techniquement remarquables jusqu’à sa mort.

  • Raysse, Martial (Français, né en 1936)

    Peintre, artiste de l’assemblage et réalisateur autodidacte associé au Nouveau réalisme. Les premières œuvres de Raysse, qui s’inspirent de la publicité et de la culture de consommation, préfigurent celles des artistes pop art qui suivront, tandis que ses peintures des années 1970 démontrent un intérêt pour la mythologie et la représentation de la nature.

  • Read, Herbert (Britannique, 1893-1968)

    Poète et critique, Read est un partisan du modernisme en Angleterre au début du vingtième siècle. Sa théorie de l’esthétique se rattache à une conception philosophique qui voit en l’anarchie la condition essentielle d’une société saine. Après la Seconde Guerre mondiale, ses écrits sur la place de l’art dans la société influent sur le développement de l’éducation artistique en Angleterre. Read est étroitement associé aux sculpteurs Henry Moore, Barbara Hepworth et Ben Nicholson. 

  • Reading Public Museum

    Fondé par le Dr Levi W. Mengel, entomologiste et professeur de sciences au Reading Boys’ High School, le Reading Public Museum à West Reading, en Pennsylvanie, a d’abord été envisagé comme un moyen pour Mengel d’intégrer l’éducation pratique dans ses classes, au début des années 1900. Le Reading Public Museum and Art Gallery a ouvert ses portes au public en 1913. Aujourd’hui, le musée se concentre toujours sur les expositions éducatives, avec une collection qui comporte à la fois des objets scientifiques et culturels, un planétarium et un arboretum.

  • ready-made

    Un « ready-made » est une œuvre constituée d’un objet trouvé ou manufacturé, « déjà fait » et tiré du quotidien, ayant subi peu ou pas de transformation. Il devient art pour la simple raison qu’il est présenté comme tel par l’artiste. Les ready-mades les plus célèbres sont ceux du dadaïste Marcel Duchamp qui élabore ce concept en vue de remettre en question la nature de l’art et le rôle de l’artiste.

  • réalisme

    Tendance de l’art qui suppose que les sujets soient représentés de manière aussi factuelle que possible. Ce style ne doit pas être confondu avec le réalisme en tant que mouvement artistique du dix-neuvième siècle, initié par Gustave Courbet autour de la Révolution de 1848, qui préconise la représentation de la vie moderne plutôt que la reprise des sujets mythologiques, religieux ou historiques chers à la tradition.

  • réalisme de l’Atlantique

    Le réalisme a été adopté par plusieurs peintres néo-écossais importants au milieu et à la fin du vingtième siècle, dont Miller Brittain, Christopher Pratt, Mary Pratt, Alex Colville et Tom Forrestall. Le réalisme de l’Atlantique demeure une importante forme d’art du Canada atlantique.

  • réalisme magique

    Terme englobant les œuvres artistiques ou littéraires dans lesquelles des éléments oniriques, irrationnels ou surnaturels surgissent dans un environnement par ailleurs réaliste ou « normal ». Cette fusion du réel et du fantastique se manifeste dans l’œuvre d’écrivains comme Gabriel Garcia Marquez et de peintres tels que Giorgio de Chirico, André Derain et les dadaïstes.

  • réalisme social américain

    Mouvement artistique au style figuratif, véhiculant des idées politiques de gauche, qui émerge aux États-Unis dans les années 1930. Les artistes y adhérant puisent leur inspiration dans la réalité américaine; leurs tableaux témoignent des épreuves auxquelles est confrontée la classe ouvrière durant la Dépression, en représentant des scènes de rue et des hommes et des femmes au travail. Parmi ses protagonistes, citons Ben Shahn, William Gropper et Jack Levine.

  • rectangles racines

    Appelés également « rectangles dynamiques », les rectangles racines représentent tout rectangle pour lequel le ratio de la longueur des côtés les plus longs par rapport au plus court équivaut à la racine carrée d’un nombre entier (par exemple 1:√2, 1:√3, 1√4, etc.). Tout rectangle racine1:√n peut être divisé en un nombre n de rectangles équivalents. Les rectangles racines font partie des principes géométriques de la symétrie dynamique de Jay Hambridge. 

  • Redinger, Walter (Canadien, 1940-2014)

    Sculpteur du sud-ouest de l’Ontario qui a également réalisé des peintures, des dessins et des gravures, Walter Redinger est l’un des artistes représentés par l’influente Isaacs Gallery de Toronto dans les années 1960. Ses sculptures en fibre de verre à grande échelle présentent des formes organiques et s'’inspirent du surréalisme. En 1972, il a représenté le Canada à la Biennale de Venise aux côtés de Gershon Iskowitz.

  • Redinger, Walter (Canadien, 1940-2014)

    Sculpteur prolifique et innovateur dont la carrière connaît un essor dans les années 1960, lorsqu’il est reconnu à l’échelle internationale pour son usage de matériaux non conventionnels, son développement de nouvelles formes organiques « totémiques » et « squelettiques », notamment, et la taille monumentale de ses sculptures. Walter Redinger représente le Canada à la Biennale de Venise en 1972 et ses œuvres font partie des principales collections canadiennes.

  • Reeves, John (Canadien, 1938-2016)

    Photographe portraitiste de renom, John Reeves a commencé à prendre des clichés d’éminents Canadiens pour les magazines des années 1960. Plus tard, de la fin des années 1970 à 1998, il a photographié les artistes de la West Baffin Eskimo Co-operative (aujourd’hui Kinngait Studios) et, dans les années 1980, des musiciens de jazz. M. Reeves a également été un radiodiffuseur qui a animé une émission sur les ondes de la CBC, Toronto in Review,  pendant une courte période dans les années 1970.

  • Refus global

    Manifeste anarchiste publié en 1948 par les Automatistes, un groupe d’artistes de Montréal. Rédigé par Paul-Émile Borduas et cosigné par quinze autres artistes, le texte principal dénonce la domination de l’idéologie catholique au Québec et entraîne le congédiement de Borduas de son poste de professeur à l’École du meuble. Les seize signataires comprennent Madeleine Arbour, Marcel Barbeau, Paul-Émile Borduas, Bruno Cormier, Marcelle Ferron, Claude Gauvreau, Pierre Gauvreau, Muriel Guilbault, Fernand Leduc, Jean-Paul Mousseau, Maurice Perron, Louise Renaud, Thérèse Renaud, Françoise Riopelle, Jean Paul Riopelle et Françoise Sullivan.

  • Regina Clay

    Le Regina Clay est un mouvement artistique canadien en activité dans les années 1960 et 1970, à Regina, en Saskatchewan, une ville qui devient à l’époque une plaque tournante de la production et de l’expression créative en céramique. Les artistes du mouvement, par exemple Joe Fafard et Marilyn Levine, jettent leur dévolu sur ce matériau afin de résister au modernisme et de lutter pour la dignité de la céramique en tant que moyen d’expression sculptural. L’exploration de la réalité grâce à une imagerie fondée sur l’expérience personnelle est une tendance récurrente du mouvement.

  • régionalisme américain

    Mouvement artistique populaire des années 1920 aux années 1950. Établis dans le centre des États-Unis, ses adhérents créent des scènes pastorales vénérant l’Amérique préindustrielle en puisant leur inspiration dans les petites villes de leur région et leur environnement rural. Parmi les régionalistes américains les plus renommés, mentionnons les peintres John Steuart Curry, Grant Wood et Thomas Hart Benton.

  • régionalisme de London

    Mouvement artistique du milieu du vingtième siècle, axé sur London, Ontario. Ses adhérents — qui comprennent Jack Chambers, Greg Curnoe et Ron Martin — rejettent la notion voulant que la métropole soit le lieu et le sujet de la production artistique, préférant puiser leur inspiration dans leurs propres vies et leur propre région.

  • Reichertz, Mathew (Canadien, né en 1969)

    Originaire de Montréal, Reichertz est un peintre établi à Halifax, en Nouvelle-Écosse, où il est membre du corps professoral de l’Université NSCAD. Travaillant souvent sur le mode sériel, il s’inspire d’expériences personnelles et historiques pour créer des récits fragmentés qui évoquent des histoires sans fournir au spectateur de début, de milieu et de fin définis. Ses peintures tentent plutôt d’inspirer chez le spectateur des émotions qui correspondent à celles de l’expérience ou de l’événement qu’il représente. En 2006, Reichertz est finaliste pour le Prix Sobey pour les arts associé à la région des provinces de l’Atlantique.

  • Reid, George Agnew (Canada, 1860-1947)

    George Agnew Reid est un peintre de portraits, de figures humaines, de scènes de genre et de scènes historiques. Par sa formation dans la tradition académique et ses rôles de président de l’Académie royale des arts du Canada (1906-1909) et de directeur du Ontario College of Art, Reid est devenu une figure clé de la scène artistique ontarienne. Inspiré par la renaissance de la pratique de l’art mural en Europe et aux États-Unis, il en fait la promotion au Canada — cette pratique se rattachait à son souci d’utiliser les arts visuels pour embellir la vie urbaine et encourager les vertus civiques.

  • Reid, Iljuwas Bill (Haïda, 1920-1998)

    Sculpteur, peintre et bijoutier, Reid est reconnu pour son travail de défenseur de la culture et des revendications territoriales haïda et pour ses compétences en tant que maître sculpteur. Il a créé des sculptures publiques monumentales, que l’on trouve à l’Université de la Colombie-Britannique, à l’ambassade du Canada à Washington et à l’aéroport international de Vancouver. Son Lootaas [Wave-Eater] (Lootas [Mangeur de vagues]), 1986, est un canot de quinze mètres sculpté à partir d’un cèdre rouge, commandé pour l’Expo 86 à Vancouver. (Voir Bill Reid : sa vie et son œuvre par Gerald McMaster.)

  • Reid, Leslie (Canadienne, née en 1947)

    Artiste d’Ottawa qui, par sa pratique de la peinture, de la gravure, de la photographie et de la vidéo, étudie le paysage, la lumière et la perception. Diplômée de l’Université Queen’s à Kingston, en Ontario, Reid étudie également l’art au Royaume-Uni. Elle enseigne au Département des arts visuels de l’Université d’Ottawa pendant plus de quarante ans. Elle est membre de l’Académie royale des arts du Canada et ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques au pays.

  • Reid, Martine J. (née Mormanne) (France/Canada, née en 1945)

    Autrice, commissaire et universitaire, Martine J. Reid a été la femme de Bill Reid de 1981 à 1998, date qui correspond au décès de l’artiste. Elle le rencontre en 1975 pendant qu’elle travaille à son doctorat en anthropologie culturelle à l’Université de la Colombie-Britannique. Aujourd’hui, elle est présidente honoraire de la Bill Reid Foundation, qui a créé la Bill Reid Gallery of Northwest Coast Art à Vancouver en 2008, et la directrice générale de la Succession de Bill Reid. En 2010, le gouvernement français lui remet l’Ordre national du Mérite pour sa promotion de la diversité culturelle.

  • Reid, Mary Hiester (Américaine/Canadienne, 1854-1921)

    Née en Pennsylvanie, Reid immigre à Toronto avec son mari, George Agnew Reid. Hiester Reid travaille à l’huile sur toile et parfois à l’aquarelle, et est sans doute surtout reconnue pour ses peintures florales. Elle a été membre élue de la Ontario Society of Artists et membre associée de l’Académie royale des arts du Canada. Elle a exposé au Canada et aux États-Unis et on retrouve ses œuvres au sein des collections d’institutions importantes et chez des collectionneurs privés. Après sa mort, elle est devenue la première artiste femme à avoir une exposition solo au Musée des beaux-arts de Toronto (maintenant Musée des beaux-arts de l’Ontario). (Voir Mary Hiester Reid : sa vie et son œuvre par Andrea Terry.)

  • Reid, Robert (Canada, 1927-2022)

    Typographe et concepteur de livres, Reid est connu pour avoir publié la revue universitaire The Library Quarterly. En 1952, il collabore avec l’artiste Takao Tanabe pour réimprimer la brochure de Francis George Claudet intitulée Gold: Its Properties, Modes of Extraction, Value, Etc. et le volume Grave Sirs John Newlove’s Poems du poète John Newlove. Membre de l’Académie royale des arts du Canada, Reid a enseigné le design typographique et l’imprimerie à la Vancouver School of Art.

  • Reinblatt, Moses “Moe” (Canadien, 1917-1979)

    Peintre, graveur et artiste de guerre officiel du Canada pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1942, Reinblatt se joint à l’Aviation royale du Canada et, en 1944, commence à représenter des scènes militaires derrière les lignes de front. Après les années 1950, ses peintures deviennent plus texturées et abstraites et il se tourne vers la lithographie. Reinblatt était associé aux peintres juifs de Montréal, un groupe informel mis au jour par la chercheure et professeure Esther Trépanier en 1987.

  • Reinhardt, Adolph “Ad” (États-Unis, 1913-1967)

    Peintre associé à l’abstraction géométrique et à l’abstraction pure, Reinhardt croit que la peinture n’est qu’affaire d’art, et ce, bien qu’il soit un contemporain des expressionnistes abstraits. Il rejette tous les symboles et toutes références extérieures et, en cela, est associé aux artistes minimalistes.

  • Relationalité

    La relationalité est un concept dérivé des écrits du poète, écrivain et philosophe martiniquais Édouard Glissant, dont la notion de « poétique de la relation » a émergé de la difficile histoire coloniale des Caraïbes, site d’intersection des puissances européennes. La relationalité est un concept à la fois esthétique et politique, qui imagine ces intersections comme un terrain potentiel pour reconsidérer les relations humaines, les histoires et les identités par l’ouverture, l’échange, la traduction et la créolisation.

  • Renaissance

    Terme employé depuis le dix-neuvième siècle pour nommer, dans le domaine de l’art en Occident, la période historique correspondant approximativement aux années 1400-1600. La Renaissance est associée au retour du style classique en art et en architecture, suivant la période médiévale.

  • Renaissance nordique

    La Renaissance nordique s’épanouit en Europe du Nord aux quinzième et seizième siècles. Le mouvement se caractérise par le développement de l’humanisme, des relations étroites avec l’Italie et le monde classique, et par l’impact de la Réforme protestante. Des progrès techniques comme l’invention de la peinture à l’huile et l’essor de la gravure favorisent de nouvelles formes artistiques, marquées par une forte dose d’inventivité, de détails et de virtuosité. Jérôme Bosch, Albrecht Dürer et Hans Holbein y figurent en maîtres.

  • Renaud, Jeanne (Canadienne, née en 1928)

    Danseuse, chorégraphe et administratrice artistique, associée aux Automatistes et connue comme une des mères fondatrices de la danse moderne au Québec. Renaud a étudié avec Merce Cunningham, Hanya Holm et Mary Anthony à New York. De 1959 à 1965, elle enseigne à l’École de danse moderne de Montréal et elle cofonde, en 1966, la première compagnie de danse moderne du Québec, le Groupe de la Place Royale. En 1995, Renaud reçoit le Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle.

  • Renaud, Louise (Canadienne, née en 1922)

    Peintre, danseuse et conceptrice d’éclairage, associée à l’automatisme, Renaud est signataire du manifeste de 1948, Refus global. En 1944, elle étudie à l’École des beaux-arts de Montréal. Ses œuvres traitent souvent des effets du passage du temps. Depuis 1990, Renaud vit et travaille en Belgique.

  • Reni, Guido (Italien, 1575-1642)

    Reconnu comme l’un des peintres italiens les plus importants du dix-septième siècle, Guido Reni dépeint des sujets mythologiques et religieux. Son œuvre complète est imprégnée à la fois de l’influence de Caravage et de Raphaël. Au fil de sa carrière, sa palette de couleurs vives saturées s’allège, tendance qui est accompagnée d’une touche de plus en plus libre. Reconnu pour son ténébrisme (effets de lumière dramatiques), son style est néanmoins relativement contenu pour un peintre baroque, avec des éléments de classicisme dans ses compositions.

  • Renoir, Pierre-Auguste (France, 1841-1919)

    L’une des principales figures du mouvement impressionniste français, Renoir représentent souvent des scènes de loisir et de confort domestique dans ses gravures, peintures et sculptures. Il quitte le groupe en 1878 pour exposer de nouveau au Salon de Paris, l’exposition annuelle officielle de la ville.

  • renouveau de l’art religieux

    S’efforçant d’amener l’art des églises catholiques romaines dans le giron de la modernité, ce mouvement puise sa source en France et se développe au Québec entre 1930 et 1965. Le peintre français Maurice Denis en est une figure clé; selon son crédo artistique, il est impératif de revitaliser l’art religieux, y compris la peinture, la sculpture, la tapisserie et le vitrail, et d’effacer toute trace de conventions rigides. Au Québec, l’orfèvre Gilles Beaugrand (1906-2005), la sculpteure Sylvia Daoust (1902-2004), le peintre Ozias Leduc (1864-1955) et le peintre-verrier Marius Plamondon (1914-1976) comptent parmi les représentants du renouveau de l’art religieux.

  • Renwick, Arthur (Haisla, né en 1965)

    Artiste photographe, conservateur, éducateur et musicien, Renwick est né à Kitimat, en Colombie-Britannique, et réside actuellement à Toronto, en Ontario. Sa pratique photographique porte sur des thèmes liés à l’identité autochtone, à l’impact de l’industrialisation sur les terres traditionnelles et aux églises des Premières Nations comme symboles de survie face à l’assimilation culturelle.

  • Repin, Ilya (Russe, 1844-1930)

    Personnalité marquante de l’art russe du dix-neuvième siècle. Repin est reconnu dans son pays d’origine de son vivant et est l’un des premiers de ses compatriotes à atteindre une renommée en Europe avec des œuvres dont le contenu est spécifiquement russe. Il travaille de façon méthodique, lentement, créant des portraits et tableaux narratifs dans un style académique.

  • repoussoir

    Élément qui, par contraste avec les autres du tableau, accentue l’effet de profondeur.

  • représentationnel

    Terme utilisé pour décrire l’art dérivé de références à des objets réels et à des images reconnaissables comme étant des représentations de ce qui existe dans le monde réel. Un travail de représentation peut ne pas être tout à fait réaliste.

  • Réseau d’étude sur l’histoire des artistes canadiennes

    Établi au Département d’histoire de l’art de l’Université Concordia à Montréal (Québec), le Réseau d’étude sur l’histoire des artistes canadiennes est une ressource qui fournit aux chercheurs des renseignements sur les femmes artistes canadiennes. Il comprend une base de données et un centre de documentation en ligne et accueille des conférences et autres évènements, axés sur la période antérieure à 1967.

  • réserve

    Technique consistant à appliquer une gomme ou colle sur le substrat et à la recouvrir ensuite de peintures à l’aquarelle. Une fois la peinture sèche, l’artiste enlève la gomme, révélant les zones réservées.

  • Restany, Pierre (Français, 1930-2003)

    L’influent critique d’art et conservateur Pierre Restany est l’un des fondateurs du mouvement artistique du nouveau réalisme dans les années 1960. Théorisé par Restany lors de ses conversations avec l’artiste français Yves Klein, le mouvement est ancré dans une approche avant-gardiste de la réalité et rejette tant la représentation que l’abstraction. À titre de critique, il discute d’art contemporain et des moyens d’expression émergents pendant les années 1970, 1980, 1990 et jusqu’à sa mort. Il manifeste un intérêt particulier envers la relation entre l’art et l’urbanisme. À compter de 1963, Restany entretient une association étroite avec la revue italienne d’art et d’architecture Domus.

  • Revell, Viljo (Finlandais, 1910-1964)

    Architecte et chef de file du modernisme finlandais, dont l’esthétique fonctionnaliste et les méthodes de travail collaboratives ont une influence vaste et durable sur l’architecture à Helsinki. Revell crée de nombreux immeubles en Finlande et à travers le monde; en 1958, il remporte une compétition en vue de construire l’hôtel de ville de Toronto, un bâtiment iconique qui est achevé en 1964.

  • Révolution tranquille

    La Révolution tranquille est une période de changements rapides dans la société québécoise prenant place au cours des années 1960. À la suite de l’élection provinciale de 1960, qui porte au pouvoir le gouvernement libéral de Jean Lesage, le Québec s’ouvre aux réformes politiques et sociales. Une nouvelle identité québécoise remplace l’identité canadienne-française et on voit la diminution de l’influence de l’Église catholique au Québec et l’émergence de l’État québécois sur la scène internationale.

  • Rhéaume, Jeanne (Canada, 1915-2000)

    Jeanne Rhéaume est une peintre et artiste textile dont l’œuvre se caractérise par des couleurs vives, des contours nets et des coups de pinceau amples. Née à Montréal, elle suit les cours de l’École des beaux-arts de Montréal et de la Art Association of Montreal. Elle tient un rôle important dans le milieu de l’art expérimental et moderniste au Canada avant de s’installer à Florence, en Italie.

  • Rho, Adolphe (Canadien, 1839-1905)

    Né à Gentilly (Bécancour), Québec, Adolphe Rho est un sculpteur, décorateur d’églises et peintre de sujets religieux, de portraits et de paysages. Après une brève carrière en photographie, avec des expositions à Trois-Rivières en 1869 et à Québec en 1870, il se tourne vers la peinture. Son œuvre comprend une trentaine de travaux de décoration d’églises et de chapelles. Il travaille souvent en collaboration avec ses quatre fils.

  • Ribak, Louis (Lithuanien/Américain, 1902-1979)

    D’abord peintre du réalisme social, Louis Ribak s’oriente progressivement vers l’abstraction après son déménagement à Taos, au Nouveau-Mexique, en 1944. Sa première influence formatrice est celle de son professeur John Sloan, auprès de qui il a étudié à la Student Art League de New York dans les années 1920. Au Nouveau-Mexique, il fonde la Taos Valley Art School et joue un rôle important au sein de la communauté artistique moderniste de Taos. Ribak a été marié à l’artiste Beatrice Mandelman. Une part importante de sa production est conservée au sein de la Mandelman Ribak Collection de l’Université du Nouveau-Mexique.

  • Richardson, Theodore J. (États-Unis, 1855-1914)

    Paysagiste et professeur d’art particulièrement reconnu pour ses aquarelles représentant la culture des Premières Nations en Alaska. Originaire du Maine, Richardson enseigne l’art à Minneapolis et fait de fréquents voyages en Alaska à compter de 1884.

  • Richier, Germaine (Française, 1902–1959)

    À la suite des succès précoces de ses figures classiques en bronze dans les années 1930, la sculptrice Germaine Richier explore une imagerie plus personnelle et allégorique, expérimentant la céramique, la mosaïque et la gravure tout en continuant de créer des œuvres en bronze. Dans les années suivant la Seconde Guerre mondiale, elle crée des figures qui combinent des éléments humains et naturels souvent tordus par des expressions d’angoisse.

  • Richter, Gerhard (Allemagne, né en 1932)

    L’un des plus importants artistes allemands de sa génération, Richter crée des peintures photoréalistes et abstraites, ainsi que des photographies et des pièces de verre. Ses peintures tirent leur source d’images de journaux, de magazines et de photographies personnelles. Pour certaines, il privilégie une mise au point floue, alors qu’il en transforme d’autres en abstractions, à l’aide de raclettes en caoutchouc utilisées pour faire glisser des couches de peinture à l’huile sur la toile, déformant ainsi l’image. Son histoire personnelle de même que l’histoire nationale sont des thèmes récurrents dans l’œuvre de Richter.

  • Rigamonti, Luigi (Anglo-Italien, 1872-1953)

    Né à Milan, en Italie, où il suit une formation de sculpteur sur marbre et sur pierre, Rigamonti s’installe à Londres, en Angleterre, au début de sa carrière. Il travaille durant plusieurs années avec sir William Goscombe John (1860-1952), un éminent sculpteur gallois. En 1930, grâce à la réputation qu’il s’est taillée parmi les plus grands sculpteurs sur pierre de Londres, Rigamonti est engagé par Walter Allward comme maître sculpteur des vingt figures allégoriques du Mémorial national du Canada à Vimy.

  • Riley, Bridget (Britannique, née en 1931)

    Artiste née à Londres, en Angleterre, Bridget Riley s’est fait remarquer dans les années 1960 pour ses toiles exemplaires de l’op art. Exploitant les illusions optiques dans des compositions faites de carrés, d’ovales et de courbes, Riley crée des œuvres qui semblent chatoyer sous le regard du spectateur. De 1960 à 1967, elle travaille en noir et blanc, puis introduit peu à peu la couleur dans son art et commence à expérimenter avec les tonalités comme effets visuels potentiels.

  • Rindisbacher, Peter (Suisse, 1806-1834)

    Rindisbacher est un artiste d’origine suisse connu pour ses peintures des peuples autochtones, de la vie des colons et des fonctionnaires de la Compagnie de la Baie d’Hudson autour de la colonie de la rivière Rouge, dans ce qui est maintenant le Manitoba. C’est à quinze ans qu’il quitte la Suisse avec sa famille pour se rendre au Canada; après une inondation en 1826, il s’installe dans le Midwest des États-Unis. Ses œuvres sont conservées au sein de nombreuses institutions canadiennes, dont Bibliothèque et Archives Canada, le Musée des beaux-arts du Canada et le Glenbow Museum.

  • Riopelle, Françoise (Canada, 1927-2022)

    Née Françoise Lespérance, Françoise Riopelle est une danseuse et chorégraphe québécoise et l’une des signataires du manifeste automatiste Refus global. Elle étudie la chorégraphie à Paris avec son premier mari, le peintre Jean Paul Riopelle, de 1946 à 1958. De retour à Montréal, elle fonde, avec sa collaboratrice Jeanne Renaud, l’École de Danse Moderne de Montréal, devenant ainsi, aux côtés de Renaud et Françoise Sullivan, une figure de proue dans l’essor de la danse moderne au Québec.

  • Riopelle, Jean Paul (Canada, 1923-2002)

    Riopelle est une figure majeure de l’art moderne québécois qui, tout comme les autres membres du groupe des Automatistes, s’intéresse au surréalisme et à l’art abstrait. Riopelle s’installe à Paris en 1947 et participe à la dernière grande exposition du groupe surréaliste parisien, organisée par Marcel Duchamp et André Breton. (Voir Jean Paul Riopelle : sa vie et son œuvre, par François-Marc Gagnon.)

  • Rioux, Gilles (Canadien, 1942-1995)

    Professeur d’histoire de l’art, auteur et avide collectionneur d’œuvres d’art et de documents éphémères associés au mouvement surréaliste. Rioux commence sa collection durant ses études à Paris dans les années 1960 et assemble ainsi la plus importante collection de documents surréalistes en Amérique du Nord, aujourd’hui conservée à l’Université de Montréal.

  • Ritchie, William (Canadien, né en 1954)

    Né à Windsor en Ontario, Ritchie passe la plus grande partie de sa vie dans de petits villages de Terre-Neuve et du Labrador. Il maîtrise de nombreux procédés d’estampe, mais travaille aussi à l’aquarelle, à la peinture acrylique, en cinéma et en médias numériques. Dans son œuvre, Ritchie se penche sur des paysages et des animaux qui le fascinent depuis toujours. Il a aussi été le directeur des Ateliers Kinngait (autrefois connus sous le nom de West Baffin Eskimo Co-operative) de Cape Dorset.

  • rites midés

    Rites cérémoniels formels marquant divers passages de la vie selon les sorciers midéwiwins, comme la naissance, la dénomination, la première prise, la puberté, le mariage et la mort.

  • Rivera, Diego (Mexicain, 1886-1957)

    Peintre, dessinateur et muraliste de renommée internationale, Rivera croit fermement aux pouvoirs transformateurs de l’art et aux idéaux socialistes; ses œuvres à grande échelle célèbrent, habituellement de façon exaltée, les travailleurs, les révolutionnaires et les cultures populaires et indigènes au moyen d’un style et d’une iconographie alliant des techniques traditionnelles et d’avant-garde. Il forme un couple célèbre avec son épouse Frida Kahlo, de 1929 jusqu’à la mort de cette dernière en 1954.

  • Rixens, Jean-André (Français, 1846-1925)

    Peintre et muraliste, Jean-André Rixens est reconnu pour ses scènes historiques, en particulier la peinture orientaliste que l’on trouve dans La mort de Cléopâtre, 1874. Il expose au Salon de Paris dans les années 1870 et à l’Exposition universelle de 1889, où il obtient une médaille d’or. Bien qu’il ait peint dans un style impressionniste à partir des années 1890, la production de ces années est peu connue.

  • Robert Elkon Gallery

    Galerie fondée par Robert Elkon, elle ouvre ses portes à New York en 1961. La galerie représente des artistes modernes dans le cadre d’expositions où se côtoient les œuvres de peintres européens établis — dont Pablo Picasso, Henri Matisse, René Magritte et Alberto Giacometti — et celles d’artistes américains de la relève comme Agnes Martin et les Californiens Tony DeLap et Peter Alexander.

  • Robert-Fleury, Tony (France, 1837-1911)

    Inspiré par le néoclassicisme et formé dans la tradition académique, Robert-Fleury est connu pour ses œuvres de peinture d’histoire. Il expose régulièrement au Salon de Paris, où il reçoit la médaille d’honneur en 1870, et il devient professeur à l’Académie Julian. Vers la fin de sa vie, il s’intéresse au réalisme et à l’impressionnisme.

  • Robert, Guy (Canada, 1933-2000)

    Écrivain, critique d’art, enseignant et poète connu pour sa participation à la Révolution tranquille, une période de bouleversements sociopolitiques survenus au Québec qui ont culminé notamment par la laïcisation de la province et sa transformation en État-providence. Défenseur de l’art moderniste au Québec, Robert contribue à la fondation du Musée d’art contemporain de Montréal en 1964 et organise l’Exposition internationale de sculpture contemporaine tenue dans le cadre d’Expo 67, à Montréal.

  • Roberts, Goodridge (Canada, 1904-1974)

    Peintre et professeur influent du Nouveau-Brunswick, Roberts développe sa sensibilité moderniste à la fin des années 1920, lors de ses études à la Art Students League de New York. Il s’installe à Montréal en 1939 et, moins de dix ans plus tard, il est vénéré à l’échelle nationale pour ses tableaux figuratifs, ses natures mortes et ses paysages de facture soignée, mais vive.

  • Roberts, William (Britannique, 1895-1980)

    Un peintre vorticiste qui est associé au groupe postvorticiste, Group X, au début des années 1920, Roberts abandonne le mouvement ainsi que ses premières œuvres angulaires d’abstraction géométrique pour des œuvres figuratives après la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il sert en tant qu’artiste de guerre officiel pour les gouvernements britannique et canadien. Sa toile The Vorticists at the Restaurant de la Tour Eiffel: Spring, 1915 (Les vorticistes au restaurant de la Tour Eiffel : printemps 1915), 1961-1962, représente le groupe au restaurant où ils se réunissaient.

  • Robertson Galleries

    Fondée à Ottawa en 1953, Robertson Galleries était une entreprise commerciale de John Robertson, auparavant comptable à la Galerie nationale (aujourd’hui le Musée des beaux-arts du Canada). Robertson est surtout connu pour l’intérêt qu’il porte à l’art inuit et à sa promotion. Robertson Galleries a organisé d’importantes expositions de gravures et de sculptures inuites, dans les années 1960 et 1970, notamment des œuvres de Pitseolak Ashoona et de Kenojuak Ashevak.

  • Robertson, Eric (Gitxsan, né en 1959)

    Artiste de Vancouver qui exploite les techniques mixtes, Robertson fait son apprentissage auprès du maître sculpteur haïda Iljuwas Bill Reid. Dans sa pratique sculpturale, Robertson, d’origine gitxsan et européenne, examine la relation entre les histoires autochtones et coloniales. Ses œuvres sont exposées à l’échelle internationale et il réalise plusieurs commandes d’art public en Colombie-Britannique, en Oregon et dans l’État de Washington.

  • Robertson, Sarah (Canadienne, 1891-1948)

    Membre du Groupe de Beaver Hall, Sarah Robertson expose avec plusieurs autres femmes artistes montréalaises après la dissolution du groupe. Influencée par les impressionnistes, les fauves et le Groupe des Sept, elle peint des portraits, des paysages et des fleurs de couleurs vives.

  • Robinson, Boardman (Américain/Canadien, 1876-1952)

    Illustrateur, dessinateur politique et muraliste, Robinson est remarqué pour sa politique antimilitaire radicale pendant la Première Guerre mondiale. Son travail est publié dans de nombreux journaux et magazines, dont Vogue, The Morning Telegraph, Colliers, et Scribner’s. En 1915, Robinson se rend en Europe de l’Est pour voir les dégâts de la guerre et il en tire un livre illustré en collaboration avec le journaliste John Reed. Il enseigne à l’Art Students League de New York de 1919 à 1930.

  • Rockwell, Norman (Américain, 1894-1978)

    Peintre et illustrateur fécond, Rockwell produit des images sentimentales de la vie quotidienne aux États Unis. Longtemps illustrateur attitré du Saturday Evening Post, Rockwell, artiste populaire, est boudé de son vivant par la critique. Pourtant, il figure parmi les artistes américains les plus connus de son époque.

  • Rodin, Auguste (Français, 1840-1917)

    Considéré comme le fondateur de la sculpture moderne, Rodin crée des figures naturalistes et expressives qui défient les conventions académiques. Après avoir essuyé trois refus de la prestigieuse École des beaux-arts, il devient un grand autodidacte. En 1875, lors d’un voyage en Italie, Rodin découvre l’œuvre de Michel-Ange (1475-1564), laquelle le libérera de l’académisme, selon ses dires.

  • Rodman Hall Art Centre

    Le Rodman Hall Art Centre est une galerie d’art contemporain associée à la Brock University à St. Catharines, en Ontario. Le centre présente régulièrement des expositions d’œuvres d’artistes canadiens et internationaux, ainsi que des pièces de ses propres collections.

  • Romano, Umberto (Italie/États-Unis, 1906-1982)

    Peintre, muraliste et graveur né en Italie, Romano enseigne à la Wooster Art Museum School et ouvre ensuite sa propre école d’été. Il peint les portraits de plusieurs personnalités de son temps, dont Martin Luther King Jr. et Albert Einstein.

  • romantisme

    Mouvement multidisciplinaire qui exerce une influence sur la plupart des domaines de la culture occidentale des dix-huitième et dix-neuvième siècles, y compris l’art, la littérature et la philosophie. Le romantisme privilégie l’émotionnel et le subjectif, en réaction au rationalisme du siècle des Lumières.

  • Ronald, William (Canadien, 1926-1998)

    Expressionniste abstrait, Ronald est un des membres du collectif Painters Eleven, créé à la suite de l’exposition collective Abstracts at Home (L’abstraction chez soi), organisée à Toronto par Ronald en 1953. Il réside à New York de 1954 à 1965. Ses œuvres ont été acquises par des institutions new-yorkaises — y compris le Whitney, le Guggenheim et le MoMA — de même que par plusieurs musées canadiens.

  • Roquebrune, Robert de (Canadien, 1889-1978)

    Né Robert Hertel La Roque, l’écrivain Robert de Roquebrune est l’un des fondateurs de la revue Le Nigog en 1918. Une nostalgie pour le passé canadien marque son œuvre, qui inclut quatre romans, un recueil de contes, des études historiques, des poèmes et ses mémoires, ces derniers étant notables pour leur version embellie de la vie de l’auteur.

  • Rosa, Salvator (Italien, 1615-1673)

    Peintre, poète, satiriste et compositeur baroque adopté par les artistes du mouvement romantique comme une figure peu orthodoxe et rebelle. Rosa était reconnu pour refuser de travailler sur commande et pour son insistance à choisir lui-même son sujet, mais il a connu le succès financier grâce au mécénat du Cardinal Giovanni Carlo de’ Medici. Il a représenté des vues panoramiques de sujets religieux et historiques dans des paysages sauvages et accidentés.

  • Rosenberg, Harold (Américain, 1906-1978)

    Critique, écrivain et conférencier influent qui a formulé le concept de peinture gestuelle, qu’il élabore dans plusieurs articles à partir de 1952. Entre 1962 et 1978, Rosenberg rédige des monographies d’éminents représentants de l’école new-yorkaise, y compris Arshile Gorky, Philip Guston, Willem de Kooning et Barnett Newman.

  • Rosenquist, James (Américain, 1933-2017)

    Figure majeure du pop art new-yorkais, James Rosenquist est connu pour ses peintures monumentales, souvent de l’ordre de la murale, réalisées à partir de collages. Pour son art, il puise dans la culture consumériste et adapte les techniques acquises dans son travail de peintre de panneaux publicitaires. Il joue avec la résolution de l’image et a coutume de faire passer des commentaires sociaux dans ses compositions.

  • Rosenthal, Joe (Canada, 1921-2018)

    Sculpteur de Toronto ayant servi dans l’Armée canadienne pendant la Seconde Guerre mondiale, Rosenthal est surtout connu pour ses sculptures en bronze, dont beaucoup sont érigées dans des espaces publics. Artiste pluridisciplinaire, Rosenthal a suivi une formation à la Central Technical School de Toronto et a été membre de l’Académie royale des arts du Canada.

  • Rosler, Martha (États-Unis, née en 1943)

    Rosler emploie une variété de moyens d’expression pour créer un art engagé sur des questions politiques et sociales, en particulier celles qui touchent les femmes. Ses photomontages sur la guerre du Vietnam placent des images de soldats et de guerre dans des espaces domestiques tels qu’ils sont dépeints dans les magazines, révélant les liens entre le conflit à l’étranger et la culture de consommation aux États-Unis. De nombreuses autres pièces de Rosler traitent de la politique du logement et de la propriété. Elle est née à Brooklyn, où elle vit et travaille toujours.

  • Rosner, Thelma (Canadienne, née en 1941)

    Artiste peintre et artiste d’installation, Rosner s’intéresse aux relations sociopolitiques au Moyen-Orient, aux conflits religieux et à la langue. La série de Rosner intitulée Israeli-Palestinian Dictionary (Dictionnaire israélo-palestinien), 2009-2011, se concentre sur la dénomination des objets placés entre les scripts distinctifs de l’hébreu et de l’arabe. Rosner a été encadrée par Paterson Ewen à la Western Ontario University (maintenant Western University) à London, en Ontario.

  • Ross, James (Canadien/Écossais, 1848-1913)

    Ingénieur, homme d’affaires et philanthrope connu pour son implication dans la construction de plusieurs chemins de fer canadiens et son soutien aux hôpitaux et autres institutions. Ross a été président de plusieurs entreprises commerciales, dont la Dominion Bridge Company; la Mexican Light and Power Company; et la Montreal Light, Heat and Power Company. Il a également été président de la Art Association of Montreal (AAM), à laquelle il a fait des dons considérables. Il détenait l’une des plus belles collections d’art au Canada, notamment des œuvres des grands maîtres européens, et il était le mécène le plus généreux de l’artiste canadien Homer Watson.  

  • Rossetti, Dante Gabriel (Britannique, 1828-1882)

    Né Gabriel Charles Dante Rossetti à Londres, Dante Rossetti est un poète et un peintre préraphaélite. Ses peintures dépeignent un idéal romancé du passé médiéval, marqué d’un intérêt prononcé pour la légende arthurienne. À partir de 1856, il s’associe étroitement avec Edward Burne-Jones et William Morris, ce qui donne naissance à une deuxième version du mouvement préraphaélite. Un haut degré de symbolisme caractérise à la fois sa poésie et sa peinture.

  • Rothko, Mark (États-Unis, 1903-1970)

    Figure majeure de l’expressionnisme abstrait, Rothko commence sa carrière comme illustrateur et aquarelliste. À la fin des années 1940, il développe un style qui définit l’ensemble de son œuvre, et crée des peintures à l’huile constituées de champs de couleur intense, empreintes de la même anxiété et du même mystère que ses œuvres figuratives antérieures.

  • Rotter, Vilém (Tchèque, 1903-1960)

    Vilém Rotter crée l’Atelier Rotter, qui devient l’atelier de design le plus influent de Prague. Ses créations réunissent des éléments des mouvements modernes : Art déco, expressionnisme et abstraction.

  • Rouault, Georges (France, 1871-1958)

    Connu pour son style très personnel et expressif, Rouault acquiert une notoriété au début des années 1900 avec ses représentations de prostituées et autres personnages marginaux, qui sont empreintes de compassion. Son œuvre, imprégnée de spiritualisme chrétien, n’est reconnue par l’Église que peu avant sa mort.

  • rouleaux d’écorce de bouleau

    Rouleaux sacrés en écorce de bouleau sur lesquels les Anishinabés dessinent des formes et des motifs géométriques pour représenter des chansons et d’autres détails rituels. Ces rouleaux sont utilisés lors de cérémonies religieuses et comme moyen de transmission culturelle.

  • Rous and Mann Limited

    Firme d’imprimerie de Toronto fondée en 1909. En 1912, Albert Robson devient directeur du service artistique, et ses loyaux employés de l’entreprise concurrentielle Grip Limited l’y suivent. Parmi ceux-ci figurent Tom Thomson et plusieurs autres membres du futur Groupe des Sept : Arthur Lismer, Franklin Carmichael, Frank Johnston, F. H. Varley et, plus tard, Alfred Casson.

  • Rousseau, Henri (France, 1844-1910)

    Peintre autodidacte, Rousseau est reconnu pour ses toiles oniriques représentant des paysages et des animaux exotiques, comme La Bohémienne endormie, 1897, et Le repas du lion, 1907. Rousseau est admiré de Pablo Picasso et d’autres artistes de l’avant-garde parisienne; malgré la naïveté de sa technique, il est considéré comme un maître du modernisme.

  • Rousseau, Théodore (Français, 1812-1867)

    Figure de proue de la peinture de paysage française du dix-neuvième siècle en général et de Barbizon en particulier. Très tôt, Rousseau a privilégié la peinture à partir de l’observation directe de la nature, ce qui a mis à l’épreuve les paysages sereins et idéalisés de ses maîtres néoclassiques. Ses travaux ont saisi la nature comme une force sauvage et indisciplinée, dotée d’une puissance qui surpasse les industries humaines de la vie moderne.

  • Roussel, Claude (Canadien, né en 1930)

    Pionnier de l’art acadien moderne, Roussel étudie à l’École des beaux-arts de Montréal dans les années 1950 avant de regagner son Nouveau-Brunswick natal. En plus de son travail dans le domaine de la peinture, de la sculpture et du relief, Roussel est le fondateur et le premier directeur du département des arts visuels de l’Université de Moncton. Il contribue au rayonnement des artistes acadiens dans le cadre des postes universitaires et institutionnels qu’il occupe, notamment à la Beaverbrook Gallery à Fredericton. 

  • Roussil, Robert (Canadien, 1925-2013)

    Sculpteur figuratif surtout intéressé par la forme humaine, Roussil travaille le bois, le bronze et le béton. Il réalise de nombreuses œuvres d’art public, notamment une sculpture installée le long de l’autoroute Ville-Marie, à Montréal. Membre de l’Association des sculpteurs du Québec, il est également actif en France à partir de 1957.

  • Roy-Audy, Jean-Baptiste (Canadien, 1778-v.1848)

    Artiste du début du dix-neuvième siècle, Jean-Baptiste Roy-Audy se lance d’abord dans une carrière de menuisier et de carrossier après une formation auprès de François Baillairgé. En 1819, il passe de la peinture artisanale d’enseignes, de véhicules et d’armoiries à la création de tableaux religieux et portraits. Son style demeure naïf, mais on remarque un succès marqué dans l’art de dépeindre la personnalité de ses sujets.

  • Royal Academy of Arts

    Établie à Londres en 1768, la Royal Academy of Arts est une institution artistique de la plus haute importance qui, avec le Salon parisien, exerce une influence énorme sur la carrière d’un artiste. Vers le milieu du dix-neuvième siècle, les mouvements d’avant-garde européens, tel l’impressionnisme, ont contribué à amoindrir le pouvoir détenu par la Royal Academy of Arts et par les institutions semblables.

  • Royal College of Art (RCA)

    L’une des plus prestigieuses académies des beaux-arts du Royaume-Uni, le Royal College of Art (RCA) compte parmi ses ancien·nes élèves des artistes de renommée internationale, notamment David Hockney, Tracey Emin, Sir Peter Blake et Henry Moore. Fondé en 1837 sous le nom de Government School of Design, le RCA propose aujourd’hui des diplômes de troisième cycle en art et en design dans trois campus londoniens.

  • Royal Glasgow Institute of the Fine Arts

    Le Glasgow Institute of the Fine Arts a été fondé en 1861 pour exposer et promouvoir l’œuvre des artistes contemporains. En 1891, il devint le Royal Glasgow Institute of the Fine Arts. Il a appuyé de nombreux artistes marquants du dix-neuvième siècle et du début du vingtième siècle, dont William Holman Hunt, Frances et Margaret MacDonald, George Frederic Watts et James McNeill Whistler. Aujourd’hui, l’institut organise annuellement la plus grande exposition d’art tenue en Écosse.

  • Royal Institute of Oil Painters

    Fondé en 1882, le Royal Institute of Oil Painters demeure la seule grande société britannique à promouvoir exclusivement les œuvres réalisées à l’huile. L’institut est l’un des neuf groupes membres de la Fédération des artistes britanniques.

  • Royal Society of British Artists (RBA)

    Fondée en 1823 par un groupe d’artistes comme une alternative à la Royal Academy of Arts de Londres. Les membres de la société sont des sculpteurs, des peintres, des architectes et des graveurs. Sa première galerie a été conçue par John Nash et construite dans la rue Suffolk à Londres. Parmi ses membres les plus en vue, on compte James McNeill Whistler, Frank Brangwyn et Walter Richart Sickert.

  • Roycroft Arts and Crafts

    Colonie d’artistes centrée sur les métiers d’arts, la Roycroft est fondée en 1895 par l’artiste et écrivain des États-Unis Elbert Hubbard (1856-1915). Situé dans le village d’East Aurora, à New York, le campus de la compagnie abritait à la fois une presse d’imprimerie, permettant la réalisation de projets d’auto-édition, des ateliers et des espaces de réunion. En 1910, la communauté compte près de 500 artistes réunissant une diversité de pratiques, dont la gravure, la fabrication de meubles, la métallurgie et la reliure. Le campus de la Roycroft Arts and Crafts est classé monument historique national en 1986.

  • Royle, Stanley (Angleterre, 1888-1961)

    Royle s’attache le plus souvent à représenter des paysages postimpressionnistes. Pendant la Dépression, des difficultés financières l’ont amené à quitter la campagne anglaise, où il est né et a passé la plus grande partie de sa vie, pour s’installer au Canada. Il a d’abord enseigné au Nova Scotia College of Art, à Halifax, puis à l’Université Mount Allison à Sackville, au Nouveau-Brunswick, avant de retourner en Angleterre en 1945.

  • Ruben, Abraham Anghik (Inuvialuit, Salt Spring Island, né en 1951)

    Sculpteur qui incorpore des histoires, des contes et des expériences tirées des cultures inuites et de l’Arctique de l’Ouest dans des œuvres en pierre et en bronze, Anghik explore souvent les rencontres entre les Vikings nordiques et les Inuits au cours d’une période historique où les deux cultures ont trouvé une similitude dans la pratique du chamanisme. En 2016, Anghik reçoit l’Ordre du Canada.

  • Rubens, Peter Paul (Flamand, 1577-1640)

    Le peintre baroque Peter Paul Rubens est reconnu pour ses compositions à sujets religieux et mythologiques. Influencé dans sa jeune carrière par les peintres de la Renaissance vénitienne, Rubens développe un style qui en vient à incarner la sensualité et le mouvement de la peinture baroque, employant une technique plus relâchée et libre dans ses derniers travaux. Il a dirigé un vaste atelier pour la production de ses œuvres, en plus de servir à titre de diplomate pour les Pays-Bas, en Europe.

  • Rupture inaugurale

    Manifeste surréaliste publié à Paris, en 1947, marquant une rupture entre les surréalistes, qui prônent une révolution de la conscience, et le Parti communiste, qui insiste sur la nécessité d’une révolution sociale. Bien que les Automatistes soient étroitement associés aux surréalistes, Jean-Paul Riopelle est le seul membre des Automatistes à signer ce manifeste.

  • Ruscha, Ed (Américain, né en 1937)

    Peintre, graphiste, illustrateur, photographe et réalisateur californien, Ruscha est communément associé au pop art et à l’art conceptuel américain. Il est reconnu pour incorporer de la publicité, des mots et des phrases dans ses œuvres.

  • Ruskin, John (Britannique, 1819-1900)

    John Ruskin est un peintre, écrivain, critique d’art et critique social influent de l’Angleterre du dix-neuvième siècle. Son ouvrage en cinq volumes, Modern Painters, lui demande dix-sept ans de travail, et est publié entre 1843 et 1860. Il est un ardent partisan et défenseur de J. M. W. Turner, dont les tableaux, selon lui, sont « fidèles à la nature ». En vertu de cet ethos essentiel à l’esthétique de Ruskin, le fait de peindre directement d’après nature mènerait à de nouvelles vérités morales et spirituelles.

  • Russell, Alfred (Américain, 1920-2007)

    Faisant partie de la New York School of Abstract Expressionists, Russell offre des premières œuvres qui combinent des éléments de style propres aux peintres abstraits de Paris et de New York dans les années 1940. S’appuyant sur une démarche automatiste, ses tableaux de cette période sont constitués de plans de couleur qui se rétrécissent vers le centre de l'image, semblant se fragmenter et s’intensifier. Cependant, au début des années 1950, Russell est désabusé par l’expressionnisme abstrait et la scène artistique new-yorkaise en général et il décide de tout rejeter pour devenir peintre figuratif. En tant que membre du corps professoral du programme de maîtrise en beaux-arts du Brooklyn College, Russell devient une figure influente pour les artistes réalistes des années 1950 et 1960.

  • Russell, Gyrth (Canadien, 1892-1970)

    Peintre né en Nouvelle-Écosse, Russell est connu pour ses paysages marins reproduits sur des affiches touristiques britanniques dans les années 1950. Il a étudié à l’Académie Julian et à l’Académie Colarossi à Paris de 1911 jusqu’au début de la Première Guerre mondiale en 1914. Il est ensuite devenu un artiste de guerre officiel du Canada, et a vécu au Royaume-Uni jusqu’à sa mort.

  • Russell, Larry (Canadien, né en 1932)

    Diplômé de l’école secondaire H. B. Beal et de l’Ontario College of Education, Larry Russell aide son ami Greg Curnoe à trouver son premier atelier. Il expose depuis 1954 dans les galeries régionales, notamment Region et 20/20. Après avoir enseigné à Beal puis au collège Fanshawe, il se consacre depuis 1989 à sa pratique artistique.

  • Russell, Morgan (Américain, 1886-1953)

    Peintre important à l’histoire de l’art abstrait. En 1912, ayant quitté New York pour Paris, il lance le synchromisme avec Stanton Macdonald-Wright. Son tableau, Synchromy in Orange (Synchromie orangée), 1913-1914, est salué par les critiques parisiens et se trouve maintenant à l’Albright-Knox Art Gallery de Buffalo.

  • Ruysch, Rachel (Néerlandaise, 1664-1750)

    Peintre florale baroque, Rachel Ruysch est une artiste professionnelle accomplie de La Haye, connue pour ses natures mortes très détaillées. Ses peintures montrent des arrangements dynamiques de fleurs sur fond sombre dans le style du dix-septième siècle. Mariée au portraitiste Juriaen Pool, elle a poursuivi sa carrière sur une période de soixante-dix ans.

  • Ryan, Terrence (Canadien, 1933-2017)

    Artiste de Toronto qui s’établit à Cape Dorset en 1960 où, pendant près de cinquante ans, il gère puis dirige ce que nous appelons aujourd’hui les Ateliers Kinngait, le plus prospère parmi les ateliers de gravure de l’histoire du Canada. En 1983, Ryan est fait membre de l’Ordre du Canada et en 2010, il se mérite le Prix de la Gouverneure générale pour son rôle dans le développement des arts visuels dans le Nord canadien.

  • Ryder, Albert Pinkham (Américain, 1847-1917)

    Peintre de paysages marins allégoriques, Ryder est surtout reconnu pour ses œuvres matures qui mettent en scène des lumières tamisées, des sujets énigmatiques, des compositions balayées par le vent et des formes indéfinies dans un paysage ou une scène marine plus vaste. Dans ses œuvres, Ryder fait souvent référence à la mythologie classique, à la poésie et à l'opéra wagnérien.

  • Ryman, Robert (États-Unis, 1930-2019)

    Artiste né à Nashville, adepte de la peinture monochrome, Ryman est connu pour ses peintures blanches, où se superposent différentes nuances de pigment blanc qui résultent en des toiles texturées et gestuelles. Il commence à peindre dans les années 1950, après avoir travaillé comme gardien au Museum of Modern Art où il est marqué par le travail de peintres expressionnistes abstraits tels que Mark Rothko, Jackson Pollock et Barnett Newman. Il se rapproche des mouvements artistiques minimalistes et conceptuels du milieu du vingtième siècle.

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