Comment reconnaître l’apport substantiel de tous ceux et toutes celles qui m’ont accompagné dans mes recherches sur Borduas? Cela commence par mon épouse, Pnina, qui pendant onze ans, une fois par semaine, me conduisait chez Madame Borduas à Beloeil. Toute la documentation sur Borduas (lettres, photos, articles, etc.) était alors chez elle, et ce n’est qu’à la fin de cette longue période que j’ai pu la convaincre de faire microfilmer le contenu des deux classeurs laissés par Borduas. Plus tard, les classeurs eux-mêmes ont été consignés au Musée d’art contemporain de Montréal, où ils se trouvent toujours avec les documents originaux. J’ai bénéficié de contacts avec plusieurs proches de Borduas dans le groupe automatiste, surtout Fernand Leduc, Jean-Paul Mousseau, Marcel Barbeau et Françoise Sullivan. Des collègues comme André G. Bourassa, Gilles Lapointe, Ray Ellenwood et Laurier Lacroix ont été des sources lumineuses pour mes recherches. Il faudrait remercier aussi mes étudiants et étudiantes du Département d’histoire de l’art de l’Université de Montréal qui, inlassablement, m’ont permis de reconstituer ce que l’on pourrait appeler la fortune critique de Borduas : de longues séances de consultation de microfilms de journaux non numérisés à l’époque, pour repérer parfois de tout petits articulets signalant la date d’un vernissage ou des critiques plus substantielles d’une exposition particulière de Borduas ou de sa participation à des expositions collectives. L’aide des gouvernements pour financer toutes ces opérations a aussi été précieuse. Peu à peu s’est ainsi constituée une base de données qui occupe maintenant un mur entier de l’Institut de recherches en art canadien Gail et Stephen A. Jarislowsky à l’Université Concordia. Au fil des ans, j’ai donc pu écrire sur Borduas, sur sa peinture que je considère toujours comme l’une des plus innovatrices dans tout le développement de l’art canadien, et sur sa pensée, qui a été déterminante dans l’évolution des idées au Québec. J’espère que la présentation du Canadian Art Institute donnera envie aux lecteurs d’en savoir plus sur Borduas, ses idées et sa peinture.
De l’Institut de l’art canadien
Ce livre d’art en ligne a été réalisé grâce à la générosité du commanditaire principal, BMO Groupe financier, et du commanditaire du titre, Partners in Art. L’IAC exprime sa gratitude à ses commanditaires des livres d’art en ligne de 2013-2014 : la Hal Jackman Foundation; Aimia; Gluskin Sheff + Associates; la McLean Foundation; le Groupe Banque TD; Partners in Art; et Rosenthal Zaretsky Niman & Co., s.r.l.
Merci aussi aux mécènes fondateurs de l’Institut de l’art canadien : Sara et Michael Angel, Jalynn H. Bennett, la Butterfield Family Foundation, David et Vivian Campbell, Albert E. Cummings, Kiki et Ian Delaney, la famille Fleck, Roger et Kevin Garland, Michelle Koerner et Kevin Doyle, Phil Lind, Sarah et Tom Milroy, Charles Pachter, Gerald Sheff et Shanitha Kachan, Sandra L. Simpson, et Robin et David Young; ainsi qu’à ses mécènes partenaires fondateurs : la Fondation Pierre Elliott Trudeau et Partners in Art.
Sources photographiques
Tout a été fait pour obtenir les autorisations de tous les objets protégés par le droit d’auteur. L’Institut de l’art canadien corrigera cependant toute erreur ou omission.
Mention de source de l’image de la page couverture
Paul-Émile Borduas, Abstraction en bleu, 1959. (Pour les détails, voir ci-dessous.)
Mentions de sources des images des bannières
Biographie : Paul-Émile Borduas, photographié par Ronny Jacques. Avec l’autorisation de Bibliothèque et Archives Canada /
Ronny Jacques.
Œuvres phares : Paul-Émile Borduas, Étude d’un épervier dans un paysage ornemental, v. 1923-1924. (Pour les détails, voir ci-dessous.)
Importance et questions essentielles : Borduas expliquant Étude de torse ou No 14, 1942, à Henri Girard et Charles Doyon à l’ouverture de l’exposition à l’Ermitage en avril-mai 1942 (Pour les détails, voir ci-dessous.)
Style et technique : Paul-Émile Borduas à Paris, v. 1955. (Pour les détails, voir ci-dessous.)
Sources et ressources : Manifeste Refus global. (Pour les détails, voir ci-dessous.)
Borduas dans sa chambre au couvent de Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie, avec Étude d’un épervier dans un paysage ornemental, vers 1924. Archives du Musée d’art contemporain de Montréal. Photo : Richard-Max Tremblay.
Borduas enseignant à l’École du meuble, vers 1942. Photographe inconnu.
Borduas expliquant Étude de torse ou No 14, 1942, à Henri Girard et Charles Doyon lors de l’ouverture de l’exposition à l’Ermitage en avril-mai 1942. Archives du Musée d’art contemporain de Montréal. Photo : Richard-Max Tremblay.
Le catalogue de l’exposition de Borduas en 1962, organisée par le Musée des beaux-arts du Canada (alors appelé la Galerie nationale du Canada), le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée des beaux-arts de l’Ontario (alors appelé l’Art Gallery of Toronto). Photo avec l’autorisation de la bibliothèque d’art du Musée des beaux-arts de Montréal.
Des étudiants autour de Hans Hofmann dans son atelier de Provincetown, Massachussetts. Photo non datée. Avec l’aimable autorisation des Archives of American Art du Smithsonian Institution.
Jean-Paul Riopelle et Fernand Leduc à l’exposition Automatisme à la Galerie du Luxembourg, Paris, 1947. Archives du Musée d’art contemporain de Montréal. Photo : Richard-Max Tremblay.
Manifeste Refus global. Photo avec l’autorisation du Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto.
Manifeste Refus global, une page intérieure. Photo avec l’autorisation du Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto.
Manifeste Refus global, pages centrales. Photo avec l’autorisation du Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto.
Manifeste Refus global, la table des matières. Photo avec l’autorisation du Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto.
Ozias Leduc à son domicile de Saint-Hilaire, 1954. Photographe inconnu. Photo avec l’autorisation de la bibliothèque et des archives du Musée des beaux-arts du Canada.
Paul-Émile Borduas : Biographie critique (2013), par François-Marc Gagnon. McGill-Queen’s University Press, Montréal.
Paul-Émile Borduas à Paris, v. 1955. Photographe inconnu. Photo avec l’autorisation de MACM.