Changer le discours au XXIe siècle

Le programme de bourses Redéfinir l’histoire de l’art canadien promet d’être une expérience d’apprentissage riche, ancrée dans la recherche et le mentorat, et favorisant les dialogues et le réseautage.

Mentorat et soutien

Une fois les bourses décernées, les personnes boursières seront associées à un·e mentor·e académique et feront la connaissance de la direction du programme, qui fourniront un soutien essentiel aux personnes boursières tout au long de leurs recherches.

 

Au cours du programme, les mentor·es rencontreront les personnes boursières à quatre reprises pour discuter des paramètres de leur projet, de l’orientation de la recherche, de l’importance de leurs découvertes ainsi que des questions et arguments qu’elles entendent soulever dans leurs travaux. La direction du programme fera le point avec les personnes boursières une fois par mois pour les appuyer dans l’organisation des événements liés au programme, la présentation de leur projet et la préparation de leurs recherches à des fins de publication.

 

Événements

En plus de mener leurs recherches, les personnes boursières devront participer, à une série d’événements virtuels et en présence qui auront lieu au cours de l’année. Cette participation au programme prend la forme suivante :

 

  • Une séance d’orientation initiale obligatoire de deux jours, organisée par l’IAC, qui inclura une formation sur les meilleures pratiques archivistiques, la collaboration avec les artistes, l’éthique en recherche et les principes de l’histoire orale, entre autres.

 

  • Des réunions virtuelles mensuelles avec la cohorte et la direction du programme; ces rencontres informelles seront l’occasion de partager sa progression avec les autres alors que chaque personne boursière sera invitée à tour de rôle à présenter brièvement son projet et les thèmes d’importance à l’étude.

 

  • Deux événements officiels (en présence) de mentorat au cours desquels les personnes boursières auront l’occasion d’assister aux présentations et d’interagir avec des spécialistes de premier plan de l’art canadien et autochtone, s’illustrant dans les domaines du commissariat, de la conservation et de l’éducation, de même que dans les milieux archivistiques et muséaux, pour discuter de perspectives de carrière en conservation, dans la recherche en histoire de l’art et dans d’autres domaines connexes.

 

  • Un congrès de clôture tenu au Collège Massey de Toronto, où les personnes boursières présenteront leurs recherches.

 

Présentations à L’ORAL

Tout au long du programme, les personnes boursières seront responsables de présenter leur projet de recherche à l’oral, suivant cette séquence :

 

  • Deux présentations informelles de leur évolution destinées à leurs pairs, qui seront faites lors des réunions virtuelles de la cohorte.

 

  • Une présentation formelle sur leurs recherches dans le cadre du congrès national organisé par l’IAC conjointement avec la cohorte. Le congrès sera une occasion cruciale pour les personnes boursières de partager leurs travaux auprès d’un vaste public et de faire en sorte que leurs recherches aient un impact transformateur. Les mentor·es seront également invité·es à participer à cet événement.

 

Projet de recherche écrit À DES fins de publication

Au cours du programme, les personnes boursières auront le mandat de rassembler leurs recherches sous la forme d’un projet de manuscrit qu’elles continueront de réviser et de peaufiner à l’aide du personnel éditorial de l’IAC une fois le programme terminé. Le manuscrit doit emprunter la forme générale suivante :

 

  • Une introduction [de 5 500 mots] sur l’artiste et/ou le sujet qui donne une vue d’ensemble du projet de recherche, notamment des artistes et questions qui en sont le moteur.

 

  • Une analyse [de 5 500 mots] de huit à douze œuvres d’art/objets phares. Cette section vise à présenter l’ampleur et la portée des artefacts impliqués dans le projet. Les pièces choisies devront être analysées de façon à exposer leur pertinence critique en regard de la vie et l’œuvre de l’artiste, soit par l’information qu’elles fournissent et/ou par le récit qu’elles racontent. Ces pièces devraient également avoir le potentiel d’inspirer des études et/ou des recherches plus approfondies dans ce domaine.

 

  • Un essai [de 3 000 mots] qui situe l’artiste et/ou le sujet dans le contexte plus large de l’histoire de l’art. Cet essai doit s’appuyer sur les recherches existantes afin de présenter un argumentaire solide sur les questions essentielles permettant de comprendre l’artiste et/ou le sujet de même que son importance pour le champ de l’histoire de l’art canadien.

 

  • Un essai [de 3 000 mots] portant sur le faire et les processus de fabrication. Pour les projets concentrés sur un artiste (ou un collectif d’artistes) précis, cette section doit examiner les processus matériels et les méthodes utilisées par l’artiste (ou les artistes) et traiter des innovations techniques ou stylistiques développées en carrière. Pour les projets axés sur un sujet négligé de l’histoire de l’art canadien, cette section peut porter sur des moyens d’expression ou des genres artistiques importants.

 

Soutien éditorial

À la fin du programme, les personnes boursières recevront un contrat d’édition, distinct du programme de bourses, pour développer leur projet de manuscrit en vue d’une publication qui viendra s’ajouter à la collection d’ouvrages sur l’art en libre accès de l’IAC. Au-delà du programme, les personnes boursières continueront à développer leurs manuscrits avec l’aide du personnel éditorial de l’IAC et son équipe à la recherche iconographique et au design.

 

Image de bannière : Daxhiigang (Charles Edenshaw), Chapeau tressé et peint, fin du XIXe siècle, racine d’épinette et peinture, 37,8 cm (largeur), acquis par la Audain Foundation, aujourd’hui au Musée des beaux-arts de Vancouver.

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