Lorsqu’il est question d’art populaire au Canada, il y a un avant et un après Maud Lewis (1901-1970). Grâce à ses peintures vives et joyeuses figurant des paysages, des animaux et des fleurs aux couleurs éclatantes, Lewis redéfinit la façon dont l’art populaire est considéré par les collectionneurs, les collectionneuses, les conservateurs, les conservatrices, et les critiques. Du même souffle, elle incite les galeries et les musées canadiens à collectionner et à exposer cette forme d’art autrefois méconnue.

 

Née et élevée dans une région rurale de la Nouvelle-Écosse, Lewis souffre d’arthrite rhumatoïde juvénile et passe une grande partie de sa vie à éprouver de la douleur physique. Avec son mari, Everett Lewis, elle habite une maison d’une pièce à Marshalltown dont elle finit par recouvrir presque chaque centimètre carré de ses peintures, au fil du temps, des vitres aux papiers peints, et même jusqu’au porte-poussière. Désormais connue comme La maison peinte de Maud Lewis, ce site préservé a été son atelier, son musée et demeure sa création la plus célèbre. Travaillant dans des conditions difficiles et dans l’isolement, elle a su forger sa réputation tout en concevant un vaste et surprenant ensemble d’œuvres inspirées. En fin de compte, elle a triomphé de sa mauvaise santé et de la pauvreté, trouvant du réconfort dans la création.

 

« Maud Lewis est devenue l’une des artistes les plus renommées du Canada et un symbole de la Nouvelle-Écosse. Des décennies après sa mort, son œuvre continue d’enchanter; et sa capacité exemplaire à trouver de la joie dans l’adversité constitue son héritage durable. »Ray Cronin

 

Aujourd’hui, Lewis est l’une des artistes canadiennes les plus appréciées, bien connue des médias nationaux, elle a même été le sujet d’un film acclamé par la critique. Malgré sa notoriété, le public canadien connaît trop peu les subtilités de son œuvre. Dans Maud Lewis : sa vie et son œuvre, Ray Cronin étudie avec finesse l’histoire et l’héritage artistique de Lewis, en même temps qu’il rend hommage à ses peintures réjouissantes qui témoignent de son esprit indomptable et de sa volonté de créer de la beauté dans l’adversité.

 

Ray Cronin est un écrivain et un commissaire d’exposition qui vit en Nouvelle-Écosse. Il a écrit deux livres publiés par l’Institut de l’art canadien, en 2017, Alex Colville : sa vie et son œuvre, et, en 2020, Mary Pratt : sa vie et son œuvre. Cronin est également l’auteur de Our Maud : The Life, Art and Legacy of Maud Lewis (Musée des beaux-arts de Nouvelle-Écosse) de même que de cinq numéros des Gaspereau Field Guides to Canadian Artists. Il a contribué à la rédaction d’essais pour plus de soixante livres et catalogues consacrés à des artistes canadiens et il collabore régulièrement avec des magazines d’art canadiens et américains.

 

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