• Kacere, John (États-Unis, 1920-1999)

    Peintre et graveur, Kacere est connu pour ses images photoréalistes du ventre de femmes vêtues de lingerie. Né en Iowa, Kacere enseigne à l’école d’art de l’Université du Manitoba de 1950 à 1953. D’abord associé au mouvement expressionniste abstrait, Kacere s’en éloigne dans les années 1960 pour devenir l’un des principaux praticiens du photoréalisme.

  • Kakegamic, Joshim (Cri, 1952-1993)

    Associé à l’école de Woodland, Kakegamic reçoit l’enseignement de Norval Morrisseau et de Carl Ray durant sa jeunesse. En tant que cofondateur de la Triple-K Cooperative, il est reconnu comme un défenseur de la production d’estampes autochtones. Son travail est représenté dans la Collection McMichael d’art Canadien à Kleinburg, en Ontario, et le Musée royal de l’Ontario à Toronto.

  • Kanbara, Bryce (Canada, né en 1947)

    Artiste, galeriste, conservateur et bâtisseur communautaire à Hamilton (Ontario) depuis les années 1970, Kanbara reçoit le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques en 2021 pour souligner sa carrière artistique. Kanbara est connu pour travailler avec une gamme de moyens d’expression, dont la gravure, la peinture et les assemblages sculpturaux. En 1975, il participe à la création du centre d’artistes autogéré Hamilton Artists Inc., où il organise, en 1986, Shikata Ga Nai, une exposition collective présentant des œuvres contemporaines de plusieurs artistes canadien·nes d’origine japonaise. Kanbara est également le fondateur et le propriétaire de la you me gallery à Hamilton.

  • Kandinsky, Vassily (Russie, 1866-1944)

    Artiste, professeur et philosophe, il s’installe en Allemagne et plus tard en France. Kandinsky est au cœur de l’essor de l’art abstrait. Beaucoup de ses œuvres expriment son intérêt pour les relations entre la couleur, le son et l’émotion. Du spirituel dans l’art (1911), son célèbre traité sur l’abstraction, s’inspire du mysticisme et des théories sur la divinité.

  • Kane, Paul (Irlandais/Canadien, 1810-1871)

    Influencé par George Catlin, ce peintre et explorateur du dix-neuvième siècle s’attache pendant une longue période à documenter les peuples autochtones d’Amérique du Nord et à représenter, dans un style européen traditionnel, leur culture et leurs paysages. Le Musée royal de l’Ontario conserve une centaine de tableaux et plusieurs centaines d’esquisses de Kane. (Voir Paul Kane : sa vie et son œuvre par Arlene Gehmacher.)

  • Kantor, Alfred (Tchèque/Américain, 1923-2003)

    Artiste et survivant de l’Holocauste, Alfred Kantor a réalisé des dessins et des aquarelles illustrant la vie quotidienne dans le ghetto de Terezín (Theresienstadt) et les camps de concentration d’Auschwitz-Birkenau et de Schwarzheide. Kantor a créé des œuvres tout au long de son emprisonnement, mais si certaines ont été sauvegardées pendant la guerre, d’autres ont été détruites, pour être recréées après sa libération. En 1971, ses illustrations ont été publiées avec légendes dans Le cahier d’Alfred Kantor.

  • Kardosh, Judy Scott (Canadienne, 1939-2014)

    Importante marchande d’art inuit, Judy Scott Kardosh était la fille de Marion Scott et fut propriétaire et directrice de la Marion Scott Gallery à Vancouver depuis la mort de sa mère en 1989 jusqu’à la fin de sa vie. Elle a été à la tête d’un programme de conservation très élaboré qui remettait en question les définitions de l’art inuit et sa place dans le monde de l’art en général. Judy Scott Kardosh a fait partie des premiers défenseurs de l’art d’Oviloo Tunnillie et d’autres artistes féminines de l’Arctique.

     

  • Kardosh, Robert (né en [n.d.])

    Robert Kardosh est un marchand d’art de Vancouver, en Colombie-Britannique. Il est le fils de Judy Scott Kardosh, galeriste de renom, et le petit-fils de la propriétaire de galerie Marion Scott. Il est actuellement directeur et conservateur de la Marion Scott Gallery à Vancouver. Il est l’auteur de plusieurs articles portant sur l’œuvre d’artistes inuits.

  • Karsh, Yousuf (Canadien/Arménien, 1908-2002)

    L’un des plus grands photographes portraitistes du vingtième siècle, Karsh naît en Turquie de parents arméniens et arrive au Canada en 1924, en tant que réfugié. Il étudie la photographie auprès de son oncle, un photographe portraitiste professionnel établi à Sherbrooke, au Québec. Ses portraits en noir et blanc de Winston Churchill, Albert Einstein et Grace Kelly, à l’éclairage dramatique et à la composition soigneuse, lui ont valu une renommée internationale.

  • Käsebier, Gertrude (États-Unis, 1852-1934)

    Photographe née dans l’Iowa, Käsebier est cofondatrice du groupe de photographie pictorialiste Photo-Secession et, à ce titre, elle s’est efforcée de faire reconnaître la photographie comme grand art en imitant, munie de son appareil photo, certains effets et techniques propres à la peinture. Käsebier s’est fait connaître par ses portraits intimistes de mères et d’enfants, d’écrivain·es et d’artistes comme Auguste Rodin, ainsi que par une série de portraits d’hommes sioux datant de 1898.

  • Kaspaules, Farouk (Canada, né en 1950)

    Artiste canadien d’origine assyrienne né en Irak, Kaspaules établit sa pratique artistique à Ottawa, au milieu des années 1970. Les thèmes de la migration, de l’échange culturel et de l’exil imprègnent sa pratique interdisciplinaire, fondée sur la peinture, la gravure, la photographie et la vidéo. Diplômé de l’Université d’Ottawa, Kaspaules expose à l’échelle internationale dans le cadre d’expositions individuelles et collectives.

  • Kavanagh, Mary (Canadienne, née en 1965)

    Artiste multidisciplinaire et professeure de beaux-arts, Kavanagh explore dans son art la dégradation de l’environnement, les preuves matérielles de la guerre et des armes, ainsi que le complexe industriel nucléaire. Participante au Programme d’arts des Forces canadiennes en 2012-2013, Kavanagh prend également part à des résidences de recherche au National Atomic Testing Museum de Las Vegas, au Nevada (2014), et au National Museum of Nuclear Science and History d’Albuquerque, au Nouveau-Mexique (2015). Kavanagh est actuellement titulaire d’une chaire de recherche du Canada (niveau I) à l’Université de Lethbridge.

  • Kearns, Gertrude (Canadienne, née en 1950)

    Peintre autodidacte et participante au Programme d’arts des Forces canadiennes, Kearns explore le thème de la guerre depuis le début des années 1990 et cherche à dépeindre la complexité du pouvoir militaire dans les conflits. Les toiles de Kearns suscitent régulièrement la controverse. Elle a reçu l’Ordre du Canada en 2019 pour sa contribution artistique à l’histoire militaire canadienne.

  • Keelor, Arthur (Canadien, 1890-1953)

    Graphiste indépendant pendant la Première Guerre mondiale, Keelor a conçu des affiches de propagande remarquables pour soutenir l’effort de guerre canadien, notamment For Industrial Expansion, Buy Victory Bonds (Pour développer l’industrie, souscrivez à l’emprunt de la Victoire), v.1914-1918. Contrairement aux affiches de campagne plus traditionnelles, Keelor s’est inspiré de l’imagerie réaliste héroïque du début du vingtième siècle.

  • Keene, Minna (Allemagne/Canada, 1861-1943)

    Photographe d’origine allemande, Keene exploite avec succès des studios en Angleterre, en Afrique du Sud, à Montréal, à Toronto et à Oakville, en Ontario. Son œuvre, de style pictorialiste, regroupe des portraits artistiques, des paysages et des œuvres commerciales. Elle est la première femme membre de la Royal Photographic Society en Angleterre. Keene travaille souvent avec sa fille Violet, qui dirige le Eaton’s Portrait Studio à Toronto et qui devient une photographe portraitiste respectée.

  • Keith-Beattie [née Masters], Noreen (Canada, 1909-1983)

    Peintre, illustratrice et éducatrice artistique, Noreen « Nory » Keith-Beattie partage un atelier avec l’artiste Doris McCarthy. Ensemble, elles ont souvent voyagé et pratiqué la peinture.

  • Kelly, Ellsworth (Américain, 1923-2015)

    Artiste abstrait de New York qui approfondit son art à Paris, où il étudie de 1948 à 1954, grâce au « G.I. Bill ». De retour aux États-Unis, il pratique la peinture colour-field hard edge, mais, alors même que son style rigoureux s’apparente souvent au minimalisme, son humour visuel est inspiré par ses observations des formes naturelles.

  • Kelly, Mary (États-Unis, née en 1941)

    Artiste conceptuelle, pédagogue et autrice américaine influente, Mary Kelly aborde des questions liées à la sexualité, l’identité et la mémoire dans ses installations narratives de grand format. Son œuvre Post-Partum Document (Document post-partum), 1973-1979, qui explore intimement la relation mère-enfant alors qu’elle s’occupe de son fils de sa naissance à ses cinq ans, est considérée comme une pièce phare de l’art féministe. Dans les années 1990, Kelly produit des séries sur le thème de la guerre et, plus récemment, elle se penche sur les protestations historiques et la mémoire collective dans plusieurs projets collaboratifs.

  • Kelly, Patrick (États-Unis, 1939-2011)

    Artiste de Cleveland, en Ohio, Kelly se fait connaître par ses peintures abstraites et gestuelles qui exploitent une palette de couleurs vives et des figures et symboles géométriques. D’abord sculpteur, il étudie au Philadelphia College of Art avant de compléter un baccalauréat et une maîtrise en beaux-arts à l’Université de l’Ohio. Il se tourne ensuite vers la peinture et enseigne au Northland College, au Wisconsin, puis au Nova Scotia College of Art and Design (aujourd’hui l’Université NSCAD).

  • Kenneally, Siassie (Iqalugajuk/Kinngait, 1969-2018)

    Membre d’une famille d’artistes exceptionnels de Cape Dorset (son père est le sculpteur Kaka Ashoona et sa grand-mère, la grande Pitseolak Ashoona), Kenneally commence à dessiner aux Ateliers Kinngait (autrefois connus sous le nom de West Baffin Eskimo Co-operative) en 2004. Elle dessine, souvent en grand format, des scènes représentant le mode de vie inuit traditionnel, mais avec une technique contemporaine.

  • Kennedy, Dawson (Canada, 1906-1967)

    Artiste et éducateur artistique, Kennedy est avant tout un aquarelliste. Avec son épouse, l’artiste Kathleen Kennedy, il enseigne à la Central Technical School de Toronto aux côtés d’autres collègues artistes, dont Doris McCarthy et Virginia Luz.

  • Kennedy, Garry Neill (Canada, 1935-2021)

    Né à St. Catharines, en Ontario, et établi à Halifax, Kennedy est un artiste conceptuel d’avant-garde ainsi qu’un éducateur et administrateur d’art renommé. Il a été président du Nova Scotia College of Art and Design University (aujourd’hui l’Université NSCAD), de 1967-1990, une institution à l’époque conservatrice, qu’il a transformée en un pôle de l’art conceptuel. En tant qu’artiste, il est largement connu pour ses peintures qui explorent le thème du pouvoir institutionnel au sein et au-delà du monde de l’art.

  • Kent, Rockwell (Américain, 1882-1971)

    Illustrateur ainsi que peintre de paysage spécialisé dans les environnements déserts et éloignés, dont la côte de la Nouvelle-Angleterre, l’Alaska et le Groenland, Kent est également un défenseur des droits des travailleurs. Ses gravures sur bois pour des livres et des périodiques, y compris deux éditions de Moby Dick de Herman Melville, rappellent le style des romantiques anglais, comme William Hogarth et William Blake.

  • Kerbel, Janice (Canadienne, née en 1969)

    Née à Toronto, en Ontario, Kerbel est une artiste qui vit et travaille à Londres, en Angleterre, où elle est également maître de conférences en beaux-arts à Goldsmiths, University of London. Kerbel explore la performance, l'enregistrement audio, les documents imprimés, la lumière et la musique pour créer de nouvelles formes artistiques à partir de récits conventionnels, par exemple, un braquage de banque, un match de baseball ou une ville fantôme. Elle est nominée pour le Turner Prize en 2015 pour DOUG, 2013, une performance à six voix qui imagine la spirale de la malchance éprouvée par un homme nommé Doug.

  • Kerr-Lawson, James (Écossais/Canadien, 1862-1939)

    À la fois lithographe et peintre de paysages et de scènes urbaines, Kerr-Lawson a immigré au Canada lorsqu’il était enfant. Il a d'abord étudié à la Ontario School of Art, puis en France et en Italie. Il est revenu au Canada en 1885, mais après un bref séjour en Europe, il s’est établi à Glasgow et à Londres. En 1908, Kerr-Lawson est devenu membre fondateur du Senefelder Club afin de promouvoir la pratique de la lithographie. Il a également exposé avec le Canadian Art Club de 1912 à 1915.

  • Kerr, Illingworth (Canada, 1905-1989)

    Né à Lumsden en Saskatchewan, Kerr est un peintre célèbre pour ses paysages colorés et émouvants des prairies de la Saskatchewan et de l’Alberta. Il enseigne à la Vancouver School of Art avant de devenir, en 1947, directeur du département d’art du Provincial Institute of Technology and Art (PITA, aujourd’hui l’Université des arts de l’Alberta), à Calgary. En 1983, Kerr reçoit l’Ordre du Canada en reconnaissance de sa longue et prolifique carrière artistique.

  • Kertész, André (Hongrie/États-Unis, 1894-1985)

    Né en Hongrie, Kertész s’installe aux États-Unis en 1936 et se fait connaître en associant la photographie documentaire et le photojournalisme aux tendances artistique et formaliste. Avant de s’établir à son compte, il travaille pour de grandes publications telles que Collier’s, Harper’s Bazaar et Condé Nast.

  • Keszthelyi, Alexander Samuel (Hongrois, 1874-1953)

    Peintre de portraits et de paysages, et aquafortiste, il passe une grande partie de sa vie en Californie. Keszthelyi étudie à Vienne, enseigne à l'Institut Carnegie de 1907 à 1910 et vit brièvement au Canada. Il est élu membre honoraire de l’éphémère Regina Society for the Advancement of Art, Literature, and Science.

  • Kettlewell, Charles William (1914-1988)

    Peintre hippique, « Bill » Kettlewell travaille aussi comme directeur artistique à Toronto.

  • Kiakshuk (Ungava Peninsula/Kinngait, 1886-1966)

    Conteur de grand talent qui s’adonne au dessin et à la gravure durant les dix dernières années de sa vie. Tout comme ses histoires, les œuvres de Kiakshuk racontent des récits des mondes naturel et spirituel, de même que des scènes de chasse et de la vie domestique. En plus de ses dessins, ses estampes, ses dessins au pochoir et ses gravures sur pierre, il réalise parfois des sculptures sur pierre.

  • Kilbourn, Rosemary (Canadienne, née en 1931)

    Graveuse sur bois qui a vécu dans l’escarpement rural du Niagara à la fin des années 1950. Kilbourn infuse à son œuvre la spiritualité et l’énergie qu’elle retrouve dans la terre qui l’entoure. À partir des années 1980, elle travaille le vitrail pendant un moment et complète plusieurs commandes pour des églises.

  • Kinngait (Cape Dorset)

    Située sur l’île de Dorset, au large de la côte sud-ouest de l’île de Baffin, sur le territoire du Nunavut, Kinngait est une communauté d’environ 1 400 personnes. Incorporé en 1982, le hameau de Cape Dorset est ainsi nommé en 1613 en l’honneur du 4e comte de Dorset. À l’issue d’un référendum en 2019, les habitants du hameau ont choisi de revenir au nom traditionnel inuit Kinngait qui signifie « haute montagne » en inuktitut. Kinngait est le siège des Ateliers Kinngait, la plus ancienne coopérative d’art inuit au Canada.

  • Kirchner, Ernst Ludwig (Allemand, 1880-1938)

    Peintre et graveur, Ernst Ludwig cofonde le groupe expressionniste allemand Die Brücke (« Le Pont »). Influencé par Edvard Munch et Vincent van Gogh, Kirchner est reconnu pour son œuvre empreint de tension érotique et psychologique.

  • Kiyooka, Roy (Canada, 1926-1994)

    Né et élevé dans les Prairies, l’artiste japonais canadien Roy Kiyooka a étudié sous la direction de Jock Macdonald au Provincial Institute of Technology and Art (aujourd’hui le Alberta College of Art and Design) à Calgary de 1946 à 1949. Assidu aux Emma Lake Artists’ Workshops, ce peintre avant-gardiste a développé un style abstrait hard-edge. Dans les années 1960, Kiyooka, qui expérimente avec une multitude de moyens d’expression, est une figure centrale de la scène artistique de Vancouver.

  • Klee, Paul (Allemagne/Suisse, 1879-1940)

    Surtout connu comme un peintre à l’énergie et à l’imagination prodigieuses — on estime sa production à 9 000 œuvres d’art — Klee est également graveur, auteur d’écrits sur l’art et professeur bien-aimé, d’abord au Bauhaus et plus tard à l’Académie de Düsseldorf.

  • Klein, Yves (Français, 1928-1962)

    Figure importante de l’histoire du minimalisme, du pop art et de la performance, Klein est connu pour son intérêt pour la « couleur pure » et pour l’invention de son bleu « International Klein Blue », pigment utilisé dans plusieurs de ses légendaires tableaux monochromes. Il est également sculpteur, auteur et — fait étonnant pour un Occidental de son époque — maître de judo.

  • Klengenberg, Elsie (Ulukhaktok, née en 1946)

    Elsie Klengenberg est une artiste qui a commencé à dessiner dans les années 1960. Connue pour son utilisation sophistiquée de la technique du pochoir pour superposer les couleurs et les tons dans ses gravures,  Elsie Klengenberg est l’une des artistes représentées dans Adrienne Clarkson Presents aux côtés d’Oviloo Tunnillie. Son père Victor Ekootak et son fils Stanley (Elongnak) Klengenberg étaient également spécialistes des arts graphiques.

  • Klimt, Gustav (Autrichien, 1862-1918)

    Un peintre viennois surtout connu pour les motifs décoratifs qui entourent ses personnages et son utilisation de la feuille d’or dans des peintures d’influence Byzantine comme Adele Bloch-Bauer I, 1907, et The Kiss (Le Baiser), 1907-1908. Klimt est le premier président de la Sécession viennoise, un groupe d’artistes dissidents qui quittent l’organisation conservatrice viennoise, le Künstlerhaus Genossenschaft (un syndicat d’artistes), rejetant ainsi leur style académique traditionnel au profit d’une approche avant-gardiste. 

  • Kline, Franz (États-Unis, 1910-1962)

    Kline est un peintre expressionniste abstrait et un dessinateur dont les œuvres gestuelles s’inspirent d’artistes contemporains tels qu’Arshile Gorky et Willem de Kooning. À partir de la fin des années 1940, Kline réalise essentiellement des tableaux en noir et blanc, mais dans les dernières années de sa carrière, il revient à une palette colorée.

  • Klunder, Harold (Pays-Bas/Canada, né en 1943)

    Peintre montréalais né à Deventer, aux Pays-Bas, Harold Klunter connaît beaucoup de succès pour ses grands autoportraits abstraits et surréalistes sur toile. Ses œuvres aux abondantes couches de peinture, dont la production s’étend sur des années, font partie de collections publiques telles que celles du Musée des beaux-arts du Canada et du Musée des beaux-arts de l’Ontario.

  • Klutsis, Gustav (Letton, 1895-1938)

    Peintre, sculpteur, graphiste et designer, Klutsis est un représentant important du constructivisme russe. Il est connu pour son art agit-prop, notamment ses affiches (imprimées à des dizaines de milliers d’exemplaires) à l’appui de l’état soviétique, durant les premières années du régime. Klutsis est reconnu comme un des pionniers du photomontage. À la fin des années 1930, lors d’une des purges staliniennes, il est arrêté et subséquemment tué en prison.

  • Knowles, Dorothy (Canada, 1927-2023)

    Peintre paysagiste connue pour ses peintures des prairies de la Saskatchewan, Knowles est influencée par les techniques britanniques de l’aquarelle et de l’abstraction moderniste. Sa pratique de la peinture d’après nature est profondément marquée par sa participation aux Emma Lake Artists’ Workshops, un programme de cours d’été dans le nord de la Saskatchewan créé en 1955 qui s’est poursuivi presque chaque année jusqu’en 2012.

  • Knowles, Elizabeth Annie McGillivray (Canadienne/Américaine, 1866-1928)

    Née à Ottawa, Elizabeth Annie McGillivray Knowles a établi sa carrière artistique à Toronto avant de s’installer à New York en 1920, où elle a continué à peindre avec son mari, Farquhar McGillivray Knowles, tous deux exposant leurs œuvres au Canada et aux États-Unis. Knowles peignait des œuvres qui s’inscrivaient dans la tradition romantique, produisant des paysages et des scènes rurales. Elle a été un membre actif de nombreuses sociétés artistiques canadiennes et américaines, dont l’Académie royale des arts du Canada et l’American Watercolor Society.

  • Knowles, Farquhar McGillivray (Canadien, 1859-1932)

    Né à Syracuse, New York, Knowles devient un peintre torontois réputé, actif dans cette ville des années 1880 à 1920. Il est fait membre de l’Académie royale des arts du Canada (ARC) en 1898. Son travail est représenté dans la collection du Musée des beaux-arts de l’Ontario et dans d’autres collections majeures au Canada.

  • Kodak

    Fondée à New York par l’entrepreneur états-unien George Eastman, l’entreprise se développe au cours des années 1880 pour devenir, en 1892, la Eastman Kodak Company – son nom actuel. Eastman révolutionne et démocratise la photographie par l’invention, en 1888, du premier appareil portatif avec bobine de pellicule préchargée. Kodak est associée à d’autres inventions majeures au fil de son histoire : le Brownie, les films couleur Kodachrome et Ektachrome, ainsi que le premier appareil numérique.

  • Kokoschka, Oskar (Autrichien, 1886-1980)

    Peintre, graveur et écrivain dont les portraits et les paysages profondément expressifs sont célèbres. Figure incontournable du modernisme européen, Kokoschka s’efforce de donner une forme visible aux aspects immatériels de ce monde. Les forces spirituelles, psychologiques et émotionnelles y sont traduites par des formes turbulentes et des effets lumineux.

  • Kolb, Eugene (Hongrois/Israélien, 1898-1959)

    Le critique d’art Eugene Kolb commence sa carrière d’écrivain et d’éditeur à Budapest, en Hongrie. En 1944, il est l’un des quelques 1 600 réfugiés juifs à quitter le pays à bord du train Kastner. Après un bref séjour en Suisse, il immigre en Palestine sous mandat britannique (qui devient l’État moderne d’Israël en 1948), où il continue d’écrire et de s’impliquer au sein du milieu artistique israélien naissant. En 1952, il devient directeur du Musée d’art de Tel-Aviv, où il travaille à mettre sur pied la collection du musée et à faire la promotion d’artistes israéliens jusqu’à sa mort en 1959.

  • Kollwitz, Käthe (Allemande, 1867-1945)

    Mieux connue pour ses gravures, Käthe Kollwitz a débuté sa carrière par ses œuvres réalistes. Pendant et après la Première Guerre mondiale, elle réalise des portraits sombres et bouleversants de la mort, de la guerre et de la pauvreté et, en 1920, se tourne vers la gravure sur bois qu’elle traite dans un style expressionniste. Elle a défendu les droits des femmes artistes et a été un membre éminent de l’Académie prussienne des arts à partir des années 1920 jusqu’à ce qu’elle soit forcée de démissionner par les Nazis en 1933. Son monument en granit à la mémoire de son plus jeune fils mort pendant la Première Guerre mondiale se dresse dans un cimetière près d’Ypres, en Belgique.

  • König, Kasper (Allemagne, né en 1943)

    Conservateur et directeur de musée allemand, König enseigne au Nova Scotia College of Art and Design (aujourd’hui l’Université NSCAD) de 1973 à 1975, où il contribue à la création de la maison d’édition de l’Université, les NSCAD Press. Il enseigne également à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf et à la Städelschule de Francfort-sur-le-Main. De 2002 à 2012, il est directeur du Musée Ludwig, à Cologne, en Allemagne.

  • Kopapik ‘A’ (Kinngait, 1923-1969)

    Sculpteur, graveur et spécialiste des arts graphiques connu tout spécialement pour ses représentations d’oiseaux, Kopapik fait partie de la première génération d’artistes inuits à vendre leur travail sur les marchés du Sud. Il était marié avec l’artiste Mary (Kudjuakjuk) Qayuaryuk (1908-1982).

  • Kosuth, Joseph (États-Unis, né en 1945)

    Figure de proue de l’art conceptuel, connu pour son exploration de la relation entre la langue, les objets et le sens. Kosuth croit que la personnalité artistique et la compétence individuelles doivent être évacuées de l’art pour privilégier la pureté de l’idée. Son œuvre fondatrice, One and Three Chairs (Une et trois chaises), 1965, présente une chaise physique avec la photographie de la chaise et une définition textuelle du mot. Le travail souligne l’idée de l’objet supplantant les hiérarchies de représentation.

  • Krausz, Peter (Roumanie/Canada, 1946)

    Krausz est un paysagiste dont les vastes compositions sont souvent des déclarations condamnant la dévastation de l’environnement. Krausz fait fréquemment référence à la Méditerranée dans ses œuvres à grande échelle, s’inspirant de ses souvenirs de Roumanie, où il a vécu et étudié avant de s’établir au Canada en 1970. Il enseigne l’art à l’Université Concordia et à l’Université de Montréal depuis 1991.

  • Krieghoff, Cornelius (Néerlandais/Canadien, 1815-1872)

    Krieghoff est un peintre européen ayant immigré aux États-Unis, en 1837, pour ensuite s’établir au Canada. Parmi ses sujets de prédilection, Krieghoff réalise des scènes anecdotiques de la vie quotidienne, des chroniques populaires, ainsi que des portraits des populations canadienne-française et autochtones.

  • Kruger, Barbara (Américaine, née en 1945)

    Artiste conceptuelle et collagiste américaine, Kruger est reconnue pour s’approprier des images de magazines en noir et blanc et les superposer à de courts passages de texte Futura Bold blanc sur fond rouge. Entreprises en 1979, ces œuvres politiques fournissent un commentaire social sur la consommation de masse, les rôles liés au genre, la religion, la sexualité, la politique et d’autres facettes de la culture contemporaine.

  • Krushenick, Nicholas (Américain, 1929-1999)

    Réputé pour son œuvre qui fusionne l’abstraction et le pop art dont il est en quelque sorte le devancier, Nicholas Krushenick propose des toiles qui se caractérisent, surtout dans les années 1960, par des formes peintes de couleurs unies, disposées de manière abstraite et ceintes des traits noirs du hard-edge. Il est représenté dans les plus grands musées publics, notamment le Museum of Modern Art et le Whitney Museum of American Art de New York, le County Museum of Art de Los Angeles et le Stedelijk Museum d’Amsterdam.

  • Kubrick, Stanley (Américain, 1928-1999)

    L’un des cinéastes les plus marquants du vingtième siècle, l’influence de Kubrick se
    propage au-delà des frontières américaines et s’étend à divers moyens d’expression,
    allant du cinéma à la peinture. Parmi ses nombreuses productions phares figurent 2001:
    A Space Odyssey
    (2001, l’Odyssée de l’espace), 1968, A Clockwork Orange (Orange
    mécanique
    ), 1971, et The Shining (Shinning), 1980.

  • Kudluk, Thomassie (Kangirsuk, 1910-1989)

    Avant tout sculpteur, bien qu’il ait également réalisé des dessins, Thomassie Kudluk a été l’un des premiers artistes inuits à produire une œuvre dépeignant la vie contemporaine. Ses sculptures souvent comiques représentent des hommes et des femmes dans des situations quotidiennes et souvent érotiques. Connu pour ses formes brutes et rudes, il est l’un des rares artistes inuits à représenter la sexualité dans son travail.

  • Kunisada, Utagawa (Japonais, 1786-1865)

    Artiste prolifique de la période d’Edo, Utagawa Kunisada est un peintre et graveur qui a réalisé des milliers d’estampes ukiyo-e (signifiant « image du monde flottant »). Ce procédé artistique de gravure sur bois a prospéré du dix-septième à la fin du dix-neuvième siècle, et a suscité un grand nombre d’œuvres représentant des scènes des quartiers de plaisance de grandes villes comme Osaka, Kyoto et la capitale, Edo (aujourd’hui Tokyo). Fidèle aux thèmes et sujets qui caractérisent l’art de l’ukiyo-e, l’œuvre de Kunisada est principalement composé de principalement de portraits d’acteurs de kabuki et de femmes, ces dernières estampes étant souvent chargées d’érotisme.

  • Kunuk, Zacharias (Kapuivik, né en 1957)

    Cinéaste et producteur dont le film Atanarjuat : The Fast Runner (Atanarjuat : le coureur rapide), 2001, est le premier long métrage inuit entièrement en inuktitut avec une distribution entièrement autochtone. En 1988, Kunuk cofonde la société de production indépendante Igloolik Isuma Productions, basée au Nunavut. Il se fait le champion de l’autoreprésentation des Inuits par le biais des médias de radiodiffusion et de la vidéo afin de prévenir d’autres pertes de mémoire collective dues à l’influence des missionnaires étrangers, des prêtres, des écoles et des médias de masse. Kunuk a reçu la Caméra d’or au Festival de Cannes en 2001.

  • Kuper, Jack (Pologne/Canada, né en 1932)

    Cinéaste, auteur et acteur né en Pologne, Kuper a écrit ses mémoires, Child of the Holocaust (1967), qui décrivent comment il a survécu à l’Holocauste en se déguisant en paysan polonais. Il arrive à Halifax en 1947 dans le cadre du Projet des orphelins de guerre du Congrès juif canadien. À l’âge adulte, Kuper travaille pour la Canadian Broadcasting Corporation (CBC) avant de créer une société de production cinématographique et d’écrire des livres ainsi que des scénarios.

  • Kupka, František (Tchèque, 1871-1957)

    Peintre abstrait et illustrateur satirique connu pour son exploration de la théosophie, de la religion, de la musique et des théories du mouvement par la couleur et la géométrie, Kupka a étudié aux académies d’art de Prague et de Vienne avant de s’installer à Paris en 1896. Il a été influencé par le Manifeste du futurisme (1909), écrit par Filippo Tommaso Marinetti, et par le cubisme, le fauvisme et le pointillisme, bien qu’il ne s'identifie à aucun mouvement. En 1912, il devient le premier artiste à exposer publiquement des peintures abstraites. En 1931, il est l’un des membres fondateurs du groupe Abstraction-Création, dont font partie Jean Arp et Theo van Doesburg.

  • Kurelek, William (Canadien, 1927-1977)

    Né sur une ferme en Alberta de parents immigrants ukrainiens, Kurelek peint des trompe-l’œil, des scènes de son enfance sur la ferme, des sujets religieux et des visions apocalyptiques influencées par la Guerre froide et l’actualité. Il souffre d’une maladie mentale non spécifiée et il est admis périodiquement dans des hôpitaux psychiatriques;  cela l’a conduit à pratiquer un catholicisme dévot dès le milieu des années 1950. En 1959 le galériste torontois Avrom Isaacs organise sa première exposition solo. Dans les années 1960 Kurelek devient l’un des artistes connaissant le plus de succès sur le marché de l’art canadien. (Voir William Kurelek : sa vie et son œuvre par Andrew Kear.)

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