• L’ancêtre du cubisme

    Article écrit par Jay Hambidge et Gove Hambidge, publié dans le Century Magazine en 1914. Les auteurs mentionnent des exemples de l’art antique qui, selon eux, sont des précédents du cubisme et soutiennent que la méthode du découpage n’est pas nouvelle.

  • l’art pour l’art

    L’art pour l’art est une notion qui prend forme au milieu du dix-neuvième siècle chez les poètes français du Parnasse, qui rejettent le romantisme. Théorisé d’abord par Théophile Gautier dans la préface de son roman Mademoiselle de Maupin (1835), l’art pout l’art prône un art qui ne renvoie qu’à lui-même, qui n’a aucun but sinon la beauté.

  • La Cène

    Selon la foi chrétienne, le dernier repas que Jésus a partagé avec ses apôtres avant sa crucifixion. La Cène est un sujet populaire de l’art folklorique et religieux chrétien.

  • La Cène (1495-1498)

    Fresque murale de Léonard de Vinci représentant le dernier repas du Christ avec ses apôtres, tel que décrit dans l’Évangile de saint Jean. Datant de 1495-1498 et mesurant 460 x 880 centimètres, La Cène orne un mur du monastère de Santa Maria delle Grazie à Milan.

  • La Farge, John (Américain, 1835-1910)

    L’inventeur du verre opalescent, l’Américain John La Farge est aussi un écrivain, un peintre, un muraliste et un designer de vitraux. Influencé par les préraphaélites britanniques et par l’art japonais, il a été un ami intime d’Henry James. La Farge a conçu des fenêtres pour des édifices religieux et publics, dont la Trinity Church, à Boston, et l’église Saint-Thomas, à New York.

  • Laberge, Albert (Canadien, 1871-1960)

    Le journaliste et écrivain naturaliste Albert Laberge joue un rôle important dans l’émergence d’une littérature moderne québécoise. Il contribue à la fondation de l’École littéraire de Montréal en 1895, association qui soutient la publication des premières œuvres d’une nouvelle génération d’écrivains. De 1896 à 1932, il est rédacteur sportif et critique d’art au journal La Presse, à Montréal. Il publie des nouvelles, essais et critiques littéraires. À la suite de la publication de son roman, La Scouine, en 1918, il est censuré par l’épiscopat, qui trouve répréhensible son portrait non idéalisé de la société rurale.

  • Lacroix, Richard (Canada, né en 1939)

    Artiste graphique et peintre multimédia, Richard Lacroix est renommé pour son style expressionniste aux couleurs vives et aux lignes fluides. Il étudie à l’Institut des arts graphiques de Montréal et à l’École des beaux-arts de Montréal, où il devient professeur de gravure en 1960. En 1964, il cofonde Fusion des Arts, un regroupement d’artistes qui se penche sur la synthèse des arts et de la société.

  • Laiwan (Canada, née en 1961)

    Née au Zimbabwe de parents chinois et aujourd’hui établie à Vancouver, Laiwan est une artiste interdisciplinaire, écrivaine, éducatrice et activiste culturelle. Dans sa pratique, elle se penche sur le colonialisme et aborde la décolonialité. Elle exploite de multiples moyens d’expression pour traiter des thèmes de l’incarnation, du développement urbain et de l’environnement à Vancouver. En 1983, Laiwan fonde la Or Gallery, un centre d’artistes autogéré vancouvérois.

  • Lake, Suzy (Canadienne, née en 1947)

    Artiste née à Détroit, Lake immigre au Canada en 1968. Elle se fait rapidement connaître sur la scène artistique montréalaise pour sa pratique conceptuelle et ses expérimentations dans les domaines du théâtre, de la performance et de l’autoportrait photographique. Lake participe à la fondation de Véhicule Art, un centre d’artistes autogérés montréalais renommé. Elle s’établit ensuite à Toronto, où son œuvre est acclamée par la critique. (Voir Suzy Lake : sa vie et son œuvre par Erin Silver.)

  • Lalemant, Gabriel (Français, 1610-1649)

    Jésuite, qui demande d’ajouter un quatrième vœu aux trois vœux habituels : celui de se consacrer aux missions étrangères. Il arrive quatorze ans plus tard à Québec pour se consacrer aux missions, en 1646. Il a été capturé et tué par les Iroquois, à la mission Saint-Louis, dans la région de la baie Georgienne, en 1649, et canonisé en 1930.

  • Laliberté, Alfred (Canadien, 1878-1953)

    Né à Sainte-Élizabeth-de-Warwick, au Québec, Laliberté étudie la sculpture au Conseil des arts et manufactures à Montréal ainsi qu’à la célèbre École des beaux-arts de Paris. Durant son séjour en France, Laliberté découvre l’œuvre d’Auguste Rodin (1840-1917), qui influencera considérablement sa sculpture. Bien connu pour ses œuvres monumentales, ses statuettes et ses bustes représentant la culture québécoise traditionnelle, Laliberté est membre de l’Académie royale des arts du Canada et de la prestigieuse Académie des beaux-arts de France. Pendant trente ans, il enseigne à l’École des beaux-arts de Montréal.

  • Lamanna, Carmen (Italien, 1927-1991)

    Galériste de Toronto, créateur de l’essentielle Carmen Lamanna Gallery en 1966. Émigré d’Italie, Carmen Lamanna est une figure centrale de la scène artistique canadienne et représente des artistes phares comme General Idea, Ron Martin, Ian Carr Harris, Paterson Ewen et Joanne Tod.

  • Lamb, Henry (British, 1886-1963)

    Connu principalement comme portraitiste, Lamb était médecin militaire pendant la Première Guerre mondiale et il a travaillé comme artiste de guerre officiel britannique pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Son portrait du biographe anglais Lytton Strachey, réalisé en 1914, est l’une de ses peintures les plus connues et représente le style postimpressionniste qui caractérise son œuvre.

  • Lambert, Beverley (alias Bev Kelly) (Canadienne, née en 1943)

    Seule femme à participer à l’exposition Heart of London organisée en 1968 par la Galerie nationale du Canada (maintenant appelée le Musée des beaux-arts du Canada). Originaire de la Saskatchewan, Beverley Lambert s’installe à London en Ontario, pendant que son mari de l’époque, Alex Kelly, fait son doctorat à l’Université Western. Elle expose avec les régionalistes de London jusqu’à son retour à Regina, puis elle est conservatrice à Terre-Neuve.

  • Lambeth, Michel (Canadien, 1923-1977)

    Éminent photojournaliste canadien du milieu du vingtième siècle, Michel Lambeth étudie les beaux-arts à Londres et à Paris avant se consacrer à la photographie. Reconnu pour son intérêt profond pour les enjeux sociaux et la vie urbaine, il publie ses œuvres dans les magazines Life, Maclean’s, Saturday Night, Star Weekly et Time au cours des années 1960.

  • land art

    Œuvre d’art créée dans un lieu précis (œuvre spécifique au site), dans la nature et le paysage, et composée de matières organiques. Parfois connu sous les termes « earth art » ou « earthworks », le land art émerge dans les années 1960, principalement aux États-Unis, comme partie intégrante du mouvement plus large de l’art conceptuel. Ses particularités tiennent dans le caractère temporaire de l’œuvre, dû à l’érosion naturelle, dans le mouvement environnemental et dans le rejet de la marchandisation de l’art et de l’institution conventionnelle. Parmi les artistes majeurs de ce mouvement, on retrouve Robert Smithson, Richard Long et Ana Mendieta.

  • LaPalme, Robert (Canadien, 1908-1997)

    Illustrateur et caricaturiste politique influent, dont l’œuvre prolifique est publiée dans pratiquement tous les journaux de langue française du Québec. LaPalme critique ouvertement le premier ministre de la province, Maurice Duplessis. Il est aussi peintre et a été directeur artistique d’Expo 67 et du métro de Montréal, pour lequel il met sur pied un programme d’art public. Trois de ses peintures murales ornent d’ailleurs des stations du réseau.

  • Larose, Ludger (Canadien, 1868-1915)

    Peintre académique de formation parisienne, Ludger Larose réalise des tableaux religieux, natures mortes, portraits, paysages, nus et scènes urbaines. Un libre-penseur anticlérical, il se déclare athée, mêlant, dans son œuvre et sa vie, expression traditionnelle et pensée moderne.

  • Lasserre, Maskull (Canadien, né en 1978)

    Artiste montréalais pour qui la sculpture est le principal moyen d’expression, Lasserre participe pour la première fois au Programme d’arts des Forces canadiennes (PAFC) en 2005, dans le cadre duquel, à bord du NCSM Calgary, il exécute plusieurs dessins. En mars 2010, Lasserre participe une seconde fois au PAFC et se rend dans une zone de combat active à Kandahar, en Afghanistan.

  • Lavalley, Sarah (Anishinabeg, 1895-1991)

    Artiste et infirmière anishinabeg de la Première Nation Pikwàkanagàn en Ontario, Lavalley s’initie aux techniques artistiques traditionnelles et au perlage auprès de sa mère et de sa belle-mère. Elle est reconnue pour ses mocassins, ses mitaines et ses vêtements en peau habilement confectionnés. Elle est nommée membre de l’Ordre du Canada en 1981.

  • lavis à l’huile

    Couches de peinture à l’huile translucides, qui peuvent donner l’impression de taches. On crée un lavis à l’huile en mélangeant de la peinture à l’huile et un solvant, pour ensuite l’appliquer à une surface sèche ou imbibée de solvant. Parmi les artistes connus pour avoir employé cette technique, mentionnons Helen Frankenthaler, Morris Louis, Mark Rothko et Jules Olitski.

  • Lawson, Ernest (Canada, 1873-1939)

    Artiste né à Halifax, membre du collectif The Eight, un groupe d’artistes des États-Unis qui peint dans un style impressionniste et expose ensemble en 1908 pour protester contre les politiques de la National Academy of Design, qui favorisait une peinture plus conservatrice et académique. Lawson est surtout connu pour ses paysages et ses scènes urbaines expressives et gestuelles. Il a beaucoup exposé avec le Canadian Art Club de Toronto.

  • Le Jeune, Paul (Français, 1591-1664)

    Jésuite infatigable considéré comme l’un des fondateurs des missions jésuites au Canada. Il passe dix ans comme missionnaire en Nouvelle-France, puis plus de dix ans en France, à titre d’administrateur des missions du Canada. Premier rédacteur des Relations des jésuites de Nouvelle-France, un important outil de propagande missionnaire et, plus tard, une source de l’histoire du Canada.

  • Le Jeune, Paul (Français, 1591-1664)

    Jésuite infatigable considéré comme l’un des fondateurs des missions jésuites au Canada. Il passe dix ans comme missionnaire en Nouvelle-France, puis plus de dix ans en France, à titre d’administrateur des missions du Canada. Premier rédacteur des Relations des jésuites de Nouvelle-France, un important outil  de propagande missionnaire et, plus tard, une source de l’histoire du Canada.

  • Le legs Havemeyer

    Un don colossal de Louisine et Henry Osborne Havemeyer au Metropolitan Museum of Art en 1929, tiré de leur vaste collection personnelle. Importants mécènes de l’art à New York, les Havemeyer se spécialisent dans les peintures réalistes et impressionnistes françaises du dix-neuvième siècle. Ils collectionnent également un large éventail d’oeuvres de diverses natures, époques et géographies, de l’art espagnol et islamique à l’art décoratif et asiatique. En raison de leur amitié avec Mary Cassatt, les Havemeyer sont les premiers collectionneurs de Gustave Courbet, Édouard Manet et Edgar Degas alors que ces artistes sont encore relativement inconnus aux États-Unis

  • Le Moyne, Suzanne Rivard (Canadienne, 1928-2012)

    Peintre, éducatrice et défenseure des beaux-arts au Canada, des années 1960 aux années 1980. Le Moyne est chef des arts visuels tant au Conseil des arts du Canada qu’à l’Université d’Ottawa; en 1972, elle crée la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada, aujourd’hui la plus grande collection d’art contemporain au pays.

  • Le New Dance Group (NDG)

    Fondé à New York en 1932 par des étudiantes de Hanya Holm, le New Dance Group (NDG) réunit danse moderne et politique gauchiste, considérant la danse comme une puissance active de changement social. Préoccupée de justice sociale, l’école offre des leçons à des prix très modérés, en technique, en improvisation, et elle initie les étudiants à la pensée marxiste. Elle devient une des premières écoles de danse, parmi les plus reconnues, à soutenir des danseurs et des chorégraphes afro-américains, dont notamment Pearl Primus, et elle est aussi reconnue pour son programme d’études qui incorpore les traditions de danse provenant de différentes origines. L’école ferme en 2009.

  • Le Nigog

    Une revue d’art fondée en 1918 à Montréal par Fernand Préfontaine, Robert de Roquebrune et Léo-Pol Morin, Le Nigog est la première publication québécoise consacrée à l’art contemporain. Elle proclame les idées de la modernité française, et privilégie la liberté du sujet pour les artistes au détriment du régionalisme. Revue multidisciplinaire, elle attire une trentaine de contributeurs écrivant des articles sur l’art, la musique, l’architecture et la littérature. Fortement critiqué par les écrivains et artistes régionalistes, Le Nigog ne dure qu’un an, mais ouvre la porte aux nouvelles perspectives artistiques au Canada français.

  • le regard

    Concept théorique utilisé notamment en philosophie et en histoire de l’art, le regard désigne à la fois la manière dont un individu regarde un sujet et la manière dont les figures représentées dans les œuvres d’art regardent ou sont regardées. Les années 1970 voient émerger la notion de « regard masculin (male gaze) » en référence au point de vue de l’homme qui réduit le corps de la femme à celui de simple objet. Ce terme est un élément central des théories cinématographique, féministe, queer, psychanalytique et postcoloniale.

  • Le Tintoret (Italien, v.1518-1594)

    Jacopo Robusti, dit Le Tintoret, est un peintre maniériste vénitien de la fin de la Renaissance italienne. Les historiens de l’art soulignent une variété d’influences dans son œuvre, en particulier celles de Titien et Michel-Ange, mais on ne sait pas où et avec qui il a appris à peindre. Il a créé de nombreux projets décoratifs et peintures à l’huile au cours de sa vie, et ses peintures se distinguent par l’aspect dramatique des scènes narratives qu’elles représentent.

  • Lebrun, Rico (Italien/Américain, 1900-1964)

    Rico Lebrun est dessinateur publicitaire, peintre, sculpteur et muraliste. Inspiré par la forme humaine, il choisit comme thème central les aléas de la vie. Professeur de beaux-arts et d’illustration, populaire et influent, il est sans doute connu surtout pour sa série abstraite intitulée Crucifixion.

  • Leduc, Fernand (Canada, 1916-2014)

    Peintre et membre du groupe des Automatistes de Montréal. Les premières toiles de Leduc témoignent de son intérêt pour le surréalisme et l’automatisme. Il adopte par la suite une approche plus géométrique s'inscrivant dans le courant des Plasticiens. La dernière partie de sa production, les microchromies, explore des palettes monochromes. 

  • Leduc, Ozias (Canadien, 1864-1955)

    Peintre et décorateur d’églises dont l’œuvre procure un sentiment d’intimité et de tranquillité. Les tableaux religieux de Leduc — qui ornent des chapelles au Québec, en Nouvelle-Écosse et en Nouvelle-Angleterre — allient l’iconographie dévotionnelle à un traitement symboliste de la couleur et de la lumière. (Voir Ozias Leduc : sa vie et son œuvre par Laurier Lacroix).

  • Lee-Nova, Gary (Canadien, né en 1943)

    Lee-Nova se fait d’abord connaître par ses tableaux hard-edge, mais à la fin des années 1960, il devient un protagoniste du mail art et de la performance à Vancouver. Il participe activement au projet Image Bank de Michael Morris et Vincent Trasov, et emploie souvent les pseudonymes Art Rat et Artimus Rat.

  • Lefebvre, Jules-Joseph (Français, 1836-1911)

    Connu pour ses portraits et ses peintures de nus féminins, Lefebvre est un peintre établi et prospère dans le Paris de la fin du dix-neuvième siècle. Il expose régulièrement au Salon et enseigne à l’Académie Julian. En tant que professeur, il encourage ses élèves à créer des dessins d’après nature aussi précis que possible.

  • Légaré, Joseph (Canadien, 1795-1855)

    Figure importante de l’histoire de l’art canadien précédent la confédération, dont les corpus incluent des portraits des peuples des Premières Nations et paysages distinctivement canadiens. Légaré a été influencé par les romantiques européens et la peinture baroque, et il a collectionné et restauré de nombreuses toiles du continent, datées du dix-septième siècle. Il a ouvert la première galerie d’art québécoise en 1833.

  • Léger, Fernand (France, 1881-1955)

    Figure de proue de l’avant-garde parisienne, Léger influence une génération entière d’artistes par ses idées sur l’art moderne, disséminées dans ses écrits, son enseignement et sa propre pratique artistique. Prolifique et polyvalent, il maîtrise de nombreux moyens d’expression, y compris la peinture, la céramique et le cinéma. Son style est également difficile à cerner, allant de l’abstraction cubiste dans les années 1910 au réalisme de ses œuvres des années 1950.

  • Leighton, Alfred Crocker (Grande-Bretagne, 1900-1965)

    Artiste d’origine britannique qui travaille pour le Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP), Crocker Leighton effectue de nombreux voyages au Canada dans les années 1920, créant des croquis des paysages pittoresques vus le long des itinéraires du CFCP. En 1929, il s’établit à Calgary et accepte le poste de directeur artistique au Provincial Institute of Technology and Art (PITA, aujourd’hui l’Université des arts de l’Alberta). En 1931, il cofonde l’Alberta Society of Artists et participe ensuite à la création des clubs de dessins de Calgary et de Medicine Hat.

  • Leiterman, Richard (Canadien, 1935-2005)

    Directeur photo dont la créativité technique et le style sensible contribuent à modeler le cinéma canadien-anglais au cours de la période déterminante des années 1960 et 1970. Leiterman travaille pour la télévision et collabore à de nombreux documentaires et longs métrages qui font date; il est le directeur photo du film The Far Shore, 1976, de Joyce Wieland.

  • Lemieux, Jean Paul (Canada, 1904-1990)

    Peintre de paysages et de personnages, Lemieux exploite ces genres afin d’exprimer ce qu’il considère comme le caractère solitaire de l’existence humaine. Lemieux enseigne à l’École des beaux-arts de Québec pendant trente ans, jusqu’en 1967. Son œuvre a fait l’objet de plusieurs rétrospectives majeures au sein de musées canadiens. (Voir Jean Paul Lemieux : sa vie et son œuvre par Michèle Grandbois).

  • Lemon, Jack (États-Unis, né en 1936)

    Maître imprimeur, Lemon contribue à la création des ateliers d’estampes du Nova Scotia College of Art (plus tard le Nova Scotia College of Art and Design; aujourd’hui l’Université NSCAD), où il est le premier directeur de l’influent programme d’atelier de lithographie de l’école (en activité de 1969 à 1976). Avant son passage au NSCAD, Lemon complète sa formation au Tamarind Lithography Workshop à Los Angeles et dirige son propre atelier de lithographie à Kansas City.

  • Lennie, Beatrice (Canadienne, 1905-1987)

    Peintre, sculpteure, scénographe, directrice artistique pour le cinéma et éducatrice formée à la Vancouver School of Decorative and Applied Arts (aujourd’hui l’Université d’art et de design Emily-Carr) et à la California School of Fine Arts. Lennie enseigne la sculpture à l’éphémère British Columbia College of Arts en 1934. L’une des rares femmes sculpteures au Canada durant les années 1930 et 1940, elle est reconnue pour ses peintures et sculptures semi-abstraites présentées un peu partout au pays et dans l’ouest des États-Unis.

  • LeRoy, Hugh (Canadien, né en 1939)

    Sculpteur constructiviste né à Montréal, LeRoy fait ses études à l’École d’art du Musée des beaux-arts de Montréal, auprès d’Arthur Lismer et de Louis Dudek. Il reçoit le premier prix de Perspective ’67, un concours d’arts visuels financé par la Commission du Centenaire. Les sculptures publiques monumentales de LeRoy sont exposées à Toronto, Montréal et Ottawa.

  • Letendre, Rita (Canada, 1928-2021)

    Artiste abstraite, d’origines abénakise et québécoise, Rita Letendre est associée aux Automatistes et aux Plasticiens, des regroupements d’artistes du Québec, ainsi qu’à la création d’un art géométrique porté sur la lumière, la couleur et le mouvement. Travaillant avec divers matériaux et dans des styles avant-gardistes en évolution, Letendre obtient une reconnaissance nationale et internationale pour ses peintures, murales et gravures. En 2005, elle reçoit l’Ordre du Canada et, en 2010, le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques.

  • Levasseur, Noël (Canadien, v. 1680-1740)

    Sculpteur en chef de la Nouvelle-France. Après avoir étudié son métier à Saint-Joachim et à Montréal, il s’installe à Québec et y ouvre son atelier en 1703. Levasseur se spécialise en sculpture religieuse. Son retable de la chapelle des ursulines à Québec (1732-1736) est un des chefs-d’œuvre de la sculpture ancienne du Québec.

  • Levine, Les (Irlandais/Américain, né en 1935)

    Personnalité importante dans l’art conceptuel du vingtième siècle, dont l’œuvre traite de questions en lien avec la culture de consommation et du jetable. Levine est notamment reconnu pour son utilisation pionnière des médias de masse, dont la télévision, la radio, les panneaux publicitaires, les affiches et les conversations téléphoniques; il est l’un des premiers artistes à travailler avec la vidéo. Né à Dublin, il a vécu au Canada dans les années 1960 et au début des années 1970.

  • Levine, Marilyn (Canadienne, 1935-2005)

    Née en Alberta, Levine est l’une des plus célèbres artistes céramistes du Canada. Son œuvre très réaliste, associée au mouvement de l’art funk, reprend des sujets comme les sacs, les mallettes et les vêtements en cuir. Ses sculptures marquent le passage du temps en témoignant de façon minutieuse du vieillissement du cuir et en évacuant la présence des propriétaires des objets. Ses œuvres se retrouvent dans d’importantes collections publiques au Canada et aux États-Unis.

  • Lewis, Glenn (Canadien, né en 1935)

    Artiste et pédagogue établi en Colombie-Britannique, Lewis a travaillé en céramique, photographie, art performance et sculpture. Membre actif de la scène artistique avant-gardiste de Vancouver pendant les années 1960, Lewis est conservateur du programme d’art performance au Western Front, un centre d’artistes autogéré qu’il a cofondé à Vancouver, en plus d’enseigner l’art et la performance à l’Université de la Colombie-Britannique. Son œuvre interdisciplinaire interroge la relation entre les objets conventionnels et l’art.

  • Lewis, Wyndham (Britannique, 1882-1957)

    Peintre, auteur, critique culturel et co-fondateur du mouvement vorticiste qui cherche à mettre en relation l’art et les formes géométriques abstraites de l’industrie. Après ses études à Paris, Lewis subit l’influence du cubisme et de l’expressionnisme. Il a été éditeur du magazine Blast, qui attaquait durement les valeurs victoriennes des années précédant la Première Guerre mondiale. Il est aussi connu pour ses écrits et son soutien controversé au fascisme, après la guerre.

  • LeWitt, Sol (États-Unis, 1928-2007)

    Peintre conceptuel et minimaliste, chef de file du mouvement, qui croit que l’idée en elle-même peut être l’œuvre d’art et qui rejette l’expression personnelle et toute narrativité. Les œuvres de LeWitt, dont une série de dessins muraux commencée en 1968, mettent de l’avant les formes géométriques, les lignes claires, la simplicité, la systématisation et la répétition. En 1976, LeWitt a cofondé Printed Matter, un organisme à but non lucratif qui publie et promeut les livres d’artistes.

  • Leyster, Judith (Néerlandaise, 1609-1660)

    Judith Leyster est une peintre de l’âge d’or de la peinture néerlandaise, née à Haarlem, où elle travaillait et était membre de la guilde de Saint Luc. Son œuvre est souvent comparée à celle de Frans Hals, artiste avec lequel elle a été confondue. Bien que reconnue de son vivant, elle est tombée dans l’oubli de la fin du dix-septième, et ce, jusqu’au dix-neuvième siècle.

  • Lichtenstein, Roy (Américain, 1923-1997)

    Représentant important du pop art américain, connu pour son appropriation du langage de la bande dessinée. Dans ses peintures grand format, les motifs agrandis tirés de son matériel d’origine mettent en relief leur caractère artificiel et les règles de composition qui en déterminent l’apparence. Dans les années 1960, Lichtenstein commence à explorer la lithographie offset, le procédé utilisé dans l’impression commerciale.

  • Liebermann, Max (Allemand, 1847-1935)

    Fils d’un fabricant de textile juif à Berlin, Max Liebermann est devenu un peintre impressionniste allemand reconnu. Associé à l’école française de Barbizon, il dépeint la vie professionnelle des pauvres et des ouvriers, entretenant tout au long de sa carrière un intérêt pour la narration qui contraste avec la trajectoire des impressionnistes français. Fondateur de l’anti-académique Berliner Sezession en 1899, Liebermann a été président de l’Académie prussienne des arts à Berlin de 1920 à 1932, lorsqu’il a été forcé de démissionner par le gouvernement nazi.

  • Lindner, Ernest (Autrichien/Canadien, 1897-1988)

    Graveur, aquarelliste et dessinateur, qui a trouvé ses sujets favoris dans les forêts de la Saskatchewan, où il déménage dès son émigration depuis l’Autriche en 1926. Ses tableaux plus tardifs mélangent souvent des formes humaines et végétales. Son œuvre fait partie de collections majeures à travers tout le pays, dont celle du Musée des beaux-arts du Canada.

  • Linklater, Duane (Cri, né en 1976)

    Linklater est un artiste multidisciplinaire Omaskêko Ininiwak (Cri) de North Bay, en Ontario, titulaire d’une maîtrise en beaux-arts du Bard College. Son œuvre examine et dénonce la représentation et l’exclusion des peuples et des cultures autochtones par les musées et autres institutions. Linklater a participé à des expositions internationales, notamment en collaboration avec Brian Jungen à documenta 13 à Kassel, en Allemagne. Il a reçu le Prix Sobey pour les arts en 2013.

  • Linné, Carl von (Suédois, 1707-1778)

    Un des plus grands savants des temps modernes, qui développe la théorie et la pratique de la taxonomie, la mise en ordre des êtres vivants. Son système pour nommer et classer les organismes, certes plusieurs fois révisé, est en usage depuis 200 ans. Son œuvre a été étudié par tous les naturalistes de son temps jusqu’à aujourd’hui.

  • linogravure

    La linogravure est une technique de gravure où l’image est découpée en relief sur une plaque de linoléum à l’aide de divers outils tranchants tels que des matoirs, des gouges et des couteaux. L’impression finale est créée en appliquant de l’encre sur la plaque de linoléum qui est ensuite appuyée sur une autre surface, à la main ou avec une presse à imprimer.

  • Lionni, Leo (Hollandais/Italien, 1910-1999)

    Influencé par le futurisme et le Bauhaus, Lionni est peintre et sculpteur, mais travaille également en dessin publicitaire et en édition, notamment pour Fortune et Sports Illustrated, entre autres publications du groupe Time-Life. En 1959, il commence à écrire et à illustrer des livres pour enfants.

  • Lippard, Lucy (États-Unis, née en 1937)

    Autrice influente, critique d’art, activiste, conservatrice et première défenseure de l’art féministe, Lippard a contribué de manière déterminante à faire comprendre au public l’art conceptuel et le concept de dématérialisation par ses publications et l’organisation d’expositions majeures, comme celle de 1969, 557,087 au Seattle Art Museum. Lippard a cofondé la Art Workers’ Coalition, qui a œuvré pour une meilleure rémunération de l’artiste et de meilleures conditions de vie.

  • Lismer, Arthur (Canada/Grande-Bretagne, 1885-1969)

    Paysagiste britannique et membre fondateur du Groupe des Sept en 1920, Lismer immigre au Canada en 1911. Il joue un important rôle en enseignement de l’art auprès des enfants comme des adultes et met sur pied des écoles d’art pour enfants à la Art Gallery of Toronto (aujourd’hui le Musée des beaux-arts de l’Ontario) en 1933 et à la Art Association of Montreal (aujourd’hui le Musée des beaux-arts de Montréal) en 1946.

  • Lissitzky, El (Russie, 1890-1941)

    Pionnier de l’art non figuratif au début du vingtième siècle, l’artiste russe El Lissitzky est associé au suprématisme et au constructivisme. Ses peintures et ses affiches combinent souvent la typographie aux formes géométriques de base et à la palette de couleurs restreinte de l’art suprématiste. Figure influente dans le domaine de la conception graphique, Lissitzky est reconnu pour ses contributions novatrices à la typographie, à la publicité et à la conception d’expositions.

  • lithographie

    Procédé de reproduction inventé en 1798 en Allemagne par Aloys Senefelder, la lithographie repose sur le principe selon lequel la graisse et l’eau ne se mélangent pas, à l’instar d’autres méthodes planographiques de reproduction d’images. Placées sur la presse, les pierres lithographiques humectées et encrées imprimeront uniquement les zones précédemment enduites d’encre lithographique grasse.

  • livre d’artiste

    Œuvre d’art sous forme de livre, le livre d’artiste utilise l’objet qu’est le livre comme moyen d’expression d’une idée artistique. Bien que les ouvrages illustrés aient une longue histoire, le concept d’un livre en tant que moyen d’expression en soi date de la fin du dix-neuvième siècle. Que ce soit comme objets individuels ou comme éditions spéciales, les livres d’artiste jouent un rôle clé dans l’œuvre d’artistes du vingtième et du vingt-et-unième siècle, de True Patriot Love (1971) de Joyce Wieland à Dr. No (1991) de Rodney Graham en passant par Cover to Cover (1975) de Michael Snow.

  • Lochhead, Kenneth (Canadien, 1926-2006)

    Si Lochhead embrasse plusieurs styles durant sa carrière, il est surtout connu pour ses peintures colour-field des années 1960 et 1970. Directement inspiré par Barnett Newman et le critique Clement Greenberg, il joue un rôle essentiel dans la présentation des principes de la peinture abstraite moderniste à Regina, où il est directeur de l’École d’art de l’Université de la Saskatchewan.

  • Lockerby, Mabel (Canadienne, 1882-1976)

    Membre du Groupe de Beaver Hall, du Groupe des peintres canadiens (Canadian Group of Painters) et de la Société d’art contemporain, Mabel Lockerby est reconnue pour ses tableaux modernistes définis par un grand souci du design. Ses œuvres font partie des collections du Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée des beaux-arts de l’Ontario à Toronto.

  • Loeb, Pierre (Français, 1897-1964)

    Fondateur de l’importante galerie d’art parisienne Galerie Pierre, Loeb est un galeriste et un marchand d’art qui fait la promotion du travail des artistes modernes. Né dans une famille juive parisienne, Loeb ouvre sa galerie en 1924, exposant les œuvres peintres surréalistes et cubistes dont Pablo Picasso et Joan Miró. Contraint de fermer en 1939 par le gouvernement de Vichy, Loeb et sa famille passent la Seconde Guerre mondiale à Cuba, où il rencontre le surréaliste cubain Wilfredo Lam. Après la guerre, il revient à Paris et rouvre les portes de sa galerie. Jusqu'à sa fermeture en 1964, peu avant sa mort, il se concentre sur la diffusion des jeunes artistes travaillant à Paris.

  • Loi sur le droit d’auteur du Canada

    Loi canadienne protégeant « toute œuvre littéraire, dramatique, musicale et artistique originale » d’une reproduction illégale. Adoptée pour la première fois en 1921, quand elle est modelée sur la Loi sur le droit d’auteur britannique de 1911, la loi a été amendée trois fois depuis, en raison principalement des nouvelles technologies.

  • Loi sur les Indiens de 1876

    Principale loi par laquelle le gouvernement fédéral canadien administre le « statut d’indien », les gouvernements locaux des Premières Nations ainsi que les terres de réserve et les fonds collectifs autochtones. Elle consolide les anciennes ordonnances coloniales qui visaient à éradiquer la culture des Premières Nations au profit de l’assimilation à la société eurocanadienne. Elle a été modifiée plusieurs fois, mais de manière plus importante en 1951 et en 1985, avec des changements principalement axés sur le retrait d’articles particulièrement discriminatoires. La Loi sur les Indiens s’applique uniquement aux peuples des Premières Nations, et non aux Métis et aux Inuits. Elle constitue un document paradoxal et évolutif qui a causé des traumatismes, des violations des droits de la personne ainsi que de grands bouleversements sociaux et culturels chez plusieurs générations de peuples des Premières Nations. La Loi précise également les obligations du gouvernement envers les membres des Premières Nations et détermine leur « statut », une reconnaissance légale de leur patrimoine qui leur accorde certains droits comme celui de vivre sur des terres de réserve.

  • Long, Marion (Canadienne, 1882-1970)

    Marion Long est une peintre portraitiste qui reçoit en carrière beaucoup de commandes de portraits de personnalités canadiennes et de militaires de haut rang. Elle étudie longtemps auprès de George Reid au Ontario College of Art (aujourd’hui l’Université de l’ÉADO) et avec William Merritt Chase à la Art Students League de New York. En 1933, elle devient la première femme à être élue membre à part entière de l’Académie royale des arts du Canada depuis Dame Charlotte Schreiber en 1880.

  • Longfish, George C. (Sénéca, Tuscarora, né en 1942)

    Peintre et sculpteur influencé par l’activisme amérindien et l’abstraction moderniste. L’utilisation par Longfish de couleurs et de textes audacieux exprime l’idée du « vol de l'âme » des Amérindiens et explore la voie de la réappropriation de la spiritualité, en s’attaquant à la perte de l’information dont les peuples autochtones ont besoin pour s’épanouir spirituellement, culturellement et physiquement. Longfish a été professeur d’études amérindiennes à l’Université de Californie, à Davis, pendant plus de trente ans et directeur du C.N. Gorman Museum de 1974 à 1996.

  • Loring, Frances (Canada, 1887-1968)

    Loring est une importante figure pour le développement de la sculpture canadienne et d’un style de monuments publics nationaux. Avec sa collègue sculptrice et compagne de toute une vie Florence Wyle, elles comptent parmi les premières sculptrices femmes véritablement reconnues au Canada. Loring a conçu et réalisé le monument de l’autoroute Queen Elizabeth à Toronto (Queen Elizabeth Way Monument) et la statue de Robert Borden à Ottawa. Ardente défenseure des arts, elle a participé à la fondation de la Société des sculpteurs du Canada et de ce qui est devenu le Conseil des arts du Canada.

  • Lotto, Lorenzo (Italien, 1480-1556)

    Peintre renaissant de portraits et de sujets religieux imprégnés de mysticisme. Lotto a été influencé par Le Titien, Raphaël, et des artistes du Nord de l’Europe comme notamment Hans Holbein le Jeune. Il préconise la réalisation de portraits réalistes qui portent à la fois une forte charge émotive et un sentiment de dévotion divine. Vers la fin de sa vie, Lotto se retire dans un monastère. Il compte parmi les artistes les plus documentés de son époque surtout grâce à ses propres archives détaillées.

  • Louis, Morris (États-Unis, 1912-1962)

    Peintre surtout connu peut-être pour sa série de peintures tachistes qu’il réalise dans les années 1950 après avoir vu le travail d’Helen Frankenthaler. Avec son camarade artiste de Washington, Kenneth Noland, il devient un partisan majeur de la peinture colour-field, le successeur stylistique de l’expressionnisme abstrait, que le critique Clement Greenberg prône sous le nom de « post-painterly abstraction ».

  • Lozano-Hemmer, Rafael (Canadien/Mexicain, né en 1967)

    Artiste des nouveaux médias et d’installation internationalement reconnu pour ses projets publics interactifs de grandes dimensions basés sur des plateformes technologiques. Lozano-Hemmer utilise souvent la robotique, la surveillance informatisée, les projections, les téléphones cellulaires et la technologie du son, ainsi que les capteurs à ultrasons, pour créer des expériences activées par l’utilisateur et pour favoriser un sentiment de communauté dans les milieux urbains. En 1994, il invente le terme « architecture relationnelle » pour décrire ses œuvres.

  • Luella Curry, Ethel (Canada, 1902-2000)

    Peintre, graveuse et céramiste, Curry est surtout connue pour ses représentations des hautes terres de Haliburton, en Ontario. L’artiste étudie avec plusieurs membres du Groupe des Sept et ensuite enseigne lart à la Art Gallery of Toronto (aujourd’hui le Musée des beaux-arts de l’Ontario). 

  • Luke, Alexandra (Canadienne, 1901-1967)

    Peintre abstraite qui a étudié avec Jock Macdonald et Hans Hofmann, Alexandra Luke a organisé la Canadian Abstract Exhibition (Exposition canadienne d’art abstrait) en 1952, qui a mené à la formation, en 1953, du groupe Painters Eleven. Connue comme une coloriste, Luke a fait partie du groupe jusqu’à sa dissolution en 1960.

  • Lum, Ken (Canada, né en 1956)

    Artiste né à Vancouver et établi à Philadelphie, Ken Lum crée des photographies, des sculptures et des installations conceptuelles, souvent empreintes d’ironie, qui sont reconnues à l’échelle internationale. Réputé pour ses diptyques qui associent des portraits photographiques à des commentaires lapidaires, Lum crée de nombreuses séries qui sondent les préoccupations contemporaines liées au genre, à la race et à la classe. Associé depuis les années 1980 au photoconceptualisme de l’école de Vancouver, il est actuellement titulaire de la chaire des beaux-arts à l’école de design de l’Université de Pennsylvanie.

  • lumière spirituelle

    Dans la religion d’Eckankar, la lumière spirituelle réfère à l’une des principales voies par lesquelles les pratiquants peuvent rencontrer Dieu en eux-mêmes. L’autre voie est le son.

  • luminisme

    Au milieu du vingtième siècle, les critiques commencent à utiliser le terme «luminisme» pour décrire un style de paysage américain issu de la Hudson River School une centaine d’années auparavant. Comme les impressionnistes, les luministes américains s’intéressent à la représentation des effets de la lumière, mais contrairement à leurs homologues français, leurs peintures sont très détaillées et leurs coups de pinceau sont cachés. Parmi les figures phares de ce groupe se trouvent Frederic Edwin Church, Albert Bierstadt, John Frederick Kensett et Fitz Henry Lane.

  • Luna, James (Puyukitchum/Ipai/Autochtone du Mexique, 1950-2018)

    Artiste autochtone de performance conceptuelle et d’installation, Luna est reconnu pour ses façons d’utiliser son corps pour critiquer les institutions. Dans The Artifact Piece (Artefact), Luna s’étend avec des objets personnels à l’intérieur d’une vitrine en verre dans un musée et se présente comme un artefact. Sa provocation et son humour visent à placer le public devant les préjugés des institutions culturelles et de la culture dominante. En 2005, Luna est commandité par la Smithsonian Institution pour participer à la Biennale de Venise.

  • Lustig, Alvin (Américain, 1915-1955)

    Connu pour son travail dans le domaine du graphisme, en particulier la conception de livres et la création de caractères typographiques, Lustig est salué pour avoir introduit les principes de l’art moderne dans la conception graphique, notamment en expérimentant la géométrie abstraite. Plus tard dans sa carrière, Lustig s’intéresse à la décoration intérieure et à la création de produits en plus d’élaborer des cours pour les départements de graphisme du Black Mountain College et de l’Université Yale.

  • Luz, Virginia (Canada, 1911-2005)

    Peintre et illustratrice, Luz suit une formation à la Central Technical School de Toronto, où elle enseigne par la suite. Elle est une amie de Doris McCarthy, avec qui elle peint souvent lors de voyages. Intéressée par la peinture de paysage, Luz se tourne éventuellement vers l’abstraction.

  • Lyall, Laura Muntz (Canada, 1860-1930)

    Peintre, spécialiste de portraits évocateurs de maternité et d’enfance, Laura Muntz Lyall est une des premières femmes artistes au Canada à attirer l’attention d’une audience internationale. Lyall reçoit sa formation de J. W. L. Forster à Hamilton et à l’Académie Colarossi à Paris. Ses œuvres, des scènes familiales intimes et chaleureuses, sont dotée d’un sens très riche de la couleur et de la lumière.

  • Lyman, John (Canada, 1886-1967)

    Peintre et critique d’art, Lyman fonde la Société d'art contemporain (Contemporary Arts Society). Ardent défenseur de la culture artistique canadienne, il ouvre l’Atelier, une école de peinture, de dessin et de sculpture, en plus d’écrire pour le journal The Montrealer. Se démarquant de ceux qui revendiquent un style pictural proprement canadien, Lyman plaide en faveur d’une approche internationale.

  • Lynn, Washington Frank (Britannique, 1827-1906)

    Artiste et journaliste d’origine britannique qui a servi comme reporter pendant la guerre civile américaine, Lynn a également fait la promotion de l’émigration britannique au Canada dans ses écrits. En 1872, il s’installe au Manitoba et devient le rédacteur en chef du quotidien Manitoban. Lynn a étudié à la Royal Academy of Arts en Angleterre. Pendant son séjour au Canada, il peint des portraits traditionnels et des paysages des Prairies tant à l’aquarelle qu’à l’huile. Le Musée des beaux-arts de Winnipeg détient quelques-unes de ses œuvres.

Télécharger Télécharger