• Gagnon, Charles (Canadien, 1934-2003)

    Artiste montréalais qui pratique une variété de disciplines, dont le film, la photographie, le collage et la construction de boîtes, ainsi que la peinture. De 1956 à 1960, Gagnon étudie à New York, s’immergeant dans le milieu avant-gardiste de l’art expérimental. De retour à Montréal, sa peinture, surtout son emploi des arêtes nettes, est souvent associée à celle de ses contemporains plasticiens.

  • Gagnon, Clarence (Canada, 1881-1942)

    Bien qu’il ait périodiquement vécu et travaillé en Europe, Clarence Gagnon est principalement connu pour ses représentations des habitants et des paysages de son Québec natal, avec une prédilection pour la région de Charlevoix. Coloriste virtuose, Gagnon crée des scènes d’hiver d’une grande originalité, caractérisées par des couleurs vives et de généreux contrastes entre la pénombre et la lumière. Il est également connu pour ses illustrations de romans, y compris Maria Chapdelaine, de Louis Hémon, et Le grand silence blanc, de L. F. Rouquette.

  • Gagnon, François-Marc (France/Canada, 1935-2019)

    Écrivain, érudit et professeur, François-Marc Gagnon est reconnu comme l’un des historiens de l’art les plus importants du Canada. Né à Paris, il s’installe à Montréal et consacre sa carrière à l’avancement ainsi qu’à la promotion de l’art et de l’histoire de l’art québécois comme canadien. Gagnon enseigne à l’Université de Montréal avant de fonder l’Institut de recherche en art canadien à l’Université Concordia.

  • Gagnon, Maurice (Canadien, 1904-1956)

    Critique d’art et enseignant à l’École du meuble de Montréal, Gagnon étudie l’histoire de l’art à la Sorbonne, à Paris. Paru en 1940, son ouvrage intitulé Peinture moderne analyse les diverses écoles d’art moderne, y compris l’art religieux. Gagnon compte parmi ses amis des membres éminents de l’avant-garde française et québécoise, y compris Fernand Léger et Paul-Émile Borduas.

  • Gagnon, Yechel (Canadienne, née en 1973)

    Gagnon est une artiste qui pratique différents moyens d’expression, notamment le contreplaqué sculpté avec lequel elle crée des bas-reliefs sculpturaux auxquels elle intègre dessin, peinture ou gravure. Elle a étudié à l’Ontario College of Art & Design (aujourd’hui l’Université de l’ÉADO) et à l’Université Concordia. Ses œuvres évoquent la tension entre les états naturels et artificiels et rappellent souvent les vues aériennes ou topographiques de paysages.

  • Gainsborough, Thomas (Britannique, 1727-1788)

    Portraitiste britannique de premier plan au cours de la seconde moitié du dix-huitième siècle, Gainsborough est connu pour la légèreté de sa touche et sa façon contemporaine de peindre ses sujets. Il entretenait une rivalité bien connue avec le peintre Sir Joshua Reynolds. En 1768, Gainsborough a été un membre fondateur de la Royal Academy of Arts à Londres.

  • galerie autogérée ou centre d’artistes autogéré

    Galerie ou autre espace voué à l’art, créé et géré par des artistes; au Canada, on en compte plusieurs, notamment YYZ, Art Metropole, Forest City Gallery, Western Front, The Region Gallery (qui s’appelait alors 20/20 Gallery) et Garret Gallery. Ces centres sont des organismes sans but lucratif étrangers au système des galeries commerciales et institutionnelles. Ils ont pour but de financer la production et l’exposition de nouvelles œuvres d’art, de stimuler le dialogue entre artistes et d’encourager l’avant-garde ainsi que les artistes émergents.

  • Galerie d’art d’Ottawa

    Créée en 1988, la Galerie d’art d’Ottawa (GAO) est une galerie publique à but non lucratif dont la collection permanente compte plus de 1 600 œuvres d’art. Spécialisée dans les expositions qui représentent les artistes de la région dans des contextes nationaux et internationaux, la galerie agrandit son espace d’exposition, en 2018, en emménageant dans un nouvel édifice construit à cet effet. La GAO détient l’une des plus importantes collections d’œuvres de l’artiste du Groupe des Sept, A. Y. Jackson.

  • Galerie d’art de l’Université Carleton

    La Carleton University Art Gallery (CUAG) ou Galerie d’art de l’Université Carleton, à Ottawa, ouvre ses portes en 1992. Institution publique et ressource pédagogique, la galerie possède une collection de 30 000 œuvres d’art canadien, autochtone et européen, en même temps qu’elle présente une programmation allant jusqu’à douze expositions annuelles, dont près d’un tiers sont organisées par des étudiants et des étudiantes.

  • Galerie Doris McCarthy

    Galerie d’art publique de l’Université de Toronto Scarborough, la Doris McCarthy Gallery ou Galerie Doris McCarthy (DMG) ouvre ses portes en 2004 avec un nom qui rend hommage à la peintre Doris McCarthy. Sa collection permanente rassemble plus de deux mille œuvres d’art contemporain ainsi que deux fonds d’archives consacrés à McCarthy.

  • Galerie Goupil

    La succursale londonienne de la célèbre galerie Goupil, dont le siège social était à Paris, a été ouverte par Ernest Gambart en 1857 en tant qu’atelier d’estampes et de dessins. Au milieu des années 1870, l’atelier est devenu un lieu d’exposition de plus en plus important pour des artistes britanniques et français de premier plan de la fin du dix-neuvième et du début du vingtième siècle, notamment James McNeill Whistler et les peintres de Barbizon. La galerie a été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.

  • Galerie Moos

    Une part importante de la scène artistique torontoise émergente dans le quartier Yorkville de Toronto, dans les années 1960, la Galerie Moos a été fondée en 1959 par Walter Moos, qui en est resté propriétaire et directeur jusqu’à sa mort en 2013. Les premières expositions de la galerie ont réuni pour un public local, des artistes canadiens, américains et européens, et étaient axées sur les œuvres modernistes. Walter Moos a lancé et soutenu la carrière d’une génération d’artistes torontois, notamment Sorel Etrog et Gershon Iskowitz. De 1982 à 1992, la Galerie Moos a tenu un avant-poste dans la ville de New York, aux États-Unis, élargissant ainsi son rayonnement sur la scène artistique nord-américaine. La galerie a déménagé dans ce qui allait devenir son dernier espace, dans le quartier des arts de Queen West à Toronto, en 1992.

  • Galerie SAW Gallery

    Établie à Ottawa, en Ontario, la Galerie SAW Gallery est un centre d’artistes autogéré fondé en 1973 par un groupe d’artistes de la ville. Depuis 1989, la galerie est située dans l’immeuble de la Cour des arts, dans le quartier du marché By à Ottawa, voisine de SAW Video, à laquelle elle était autrefois affiliée. SAW expose les œuvres d’artistes canadiens et internationaux, émergents et établis, avec un accent sur la diversité culturelle et l’art politiquement engagé.

  • García, Antonio López (Espagnol, né en 1936)

    Peintre et sculpteur réaliste connu pour son processus méticuleux; il lui faut des années avant de terminer un seul petit tableau. Ses œuvres font partie des grandes institutions artistiques du monde et le Museum of Fine Arts de Boston a organisé une rétrospective de son travail en 2008.

  • Garneau, Hector de Saint-Denys (Canadien, 1912-1943)

    Peintre qui réalise de lumineux paysages québécois, Saint-Denys Garneau est aussi reconnu pour avoir renouvelé le langage de la poésie au Canada français. À l’École des beaux-arts de Montréal, il côtoie Paul-Émile Borduas et Jean Paul Lemieux, entre autres peintres qui définissent le modernisme québécois. Ses études sont malheureusement écourtées en raison de sa santé fragile.

  • Gaucher, Yves (Canada, 1934-2000)

    Gaucher est un peintre et graveur abstrait internationalement reconnu, associé aux Plasticiens. La nature curieuse de Gaucher en fait une figure individualiste et un artiste qui s’inspire de multiples sources, entre autres du jazz, de la musique atonale, de Georges Braque, Mark Rothko et des New York Abstractionists. Il a milité pour moderniser la gravure et ouvrir la pratique à des techniques expérimentales et novatrices. Gaucher fonde l’Association des peintures-graveurs de Montréal en 1960 et est nommé Membre de l’Ordre du Canada en 1981. (Voir Yves Gaucher : sa vie et son œuvre par Roald Nasgaard.)

  • Gauguin, Paul (Français, 1848-1903)

    Peintre qui, avec Vincent van Gogh, Georges Seurat et Paul Cézanne, fait partie du groupe d’artistes aujourd’hui qualifiés de postimpressionnistes, Gauguin est reconnu pour son traitement de la couleur, son symbolisme et ses compositions audacieuses. Ses tableaux représentant une culture « primitive » idéalisée, réalisés à Tahiti, sont parmi ses plus célèbres.

  • Gauvreau, Claude (Canada, 1925-1971)

    Dramaturge, poète et polémiste reconnu pour sa contribution au développement du théâtre moderne au Québec, Gauvreau est l’un des chefs de file des Automatistes et l’un des signataires du manifeste de 1948 Refus global. Son écriture est caractérisée par l’abstraction et l’expression poétiques, comme dans sa première pièce, Bien-être, écrite en 1947 pour sa muse et amante, Muriel Guilbault.

  • Gauvreau, Jean-Marie (Canadien, 1903-1970)

    Figure importante de l’histoire des arts décoratifs et du design canadien, Gauvreau contribue à la transformation de l’École technique en l’École du meuble, laquelle devient un haut lieu de l’avant-garde québécoise, attirant notamment Paul-Émile Borduas et d’autres artistes associés au manifeste Refus global.

  • Gauvreau, Pierre (Canada, 1922-2011)

    Peintre abstrait, écrivain ainsi que producteur de cinéma et de télévision, Gauvreau naît et vit à Montréal. Il est surtout connu pour son appartenance aux Automatistes, un groupe d’artistes québécois qui s’opposent à la formalité et aux contraintes de l’art académique et figuratif, tout en préconisant des techniques de peinture et de dessin plus fluides, ainsi que l’expression de l’inconscient. Les tableaux de Gauvreau se démarquent par des coups de pinceau saisissants et un amalgame de couleurs vives.

  • Gauvreau, Pierre (Canadien, 1922-2011)

    Peintre, auteur et producteur/réalisateur à la télévision, Gauvreau rencontre Paul-Émile Borduas en 1941, lors de ses études à l’École des beaux-arts de Montréal. Les tableaux qu’il réalise avant de se joindre aux Automatistes à la fin des années 1940 témoignent de l’influence du fauvisme. Il effectue un retour à un style pictural libre plus tard dans sa vie.

  • Gebhardt, C. Keith (Américain, 1899-1982)

    Artiste américain qui, en 1924, accepte un poste à la Winnipeg School of Art, où il exerce les fonctions de directeur pendant cinq ans. Gebhardt peint des scènes locales de piano-bars et des quartiers de Winnipeg, dessinant souvent avec Lionel LeMoine FitzGerald. Comme lui, il conçoit des décors pour le groupe de théâtre amateur The Community Players of Winnipeg. Il se tourne ensuite vers la création de dioramas, de modèles et d’expositions pour des musées, et retourne aux États-Unis en 1932 pour travailler au Musée public de Milwaukee.

  • Geleynse, Wyn (Néerlandais/Canadien, né en 1947)

    Artiste multidisciplinaire influencé au début de sa carrière par les régionalistes de London, dont les œuvres sont très présentes dans sa ville d’adoption. Wyn Geleynse fait de la gravure, de la peinture et de la photographie avant de se consacrer à la fabrication de maquettes tridimensionnelles, au cinéma et à la vidéo qu’il intègre souvent dans ses installations à grande échelle.

  • General Idea (Canadien, actif 1969-1994)

    General Idea est un collectif d’artistes prolifiques, provocateurs et critiques de la société, porté par AA Bronson (Michael Tims, avant 1946), Felix Partz (Ronald Gabe, 1945-1994) et Jorge Zontal (Slobodan Saia-Levy,1944-1994). Formé à Toronto, le collectif émane de la contre-culture du Rochdale College, une école expérimentale libre, et du Théâtre Passe Muraille. Les projets conceptuels de General Idea comprennent notamment Miss General Idea et la série traitant de la crise du SIDA. En 1972, le collectif fonde FILE et, en 1973, le centre d’artistes autogéré Art Metropole. (Voir General Idea : sa vie et son œuvre par Sarah E. K. Smith.)

  • Gentileschi, Artemisia (Italienne, 1593-v.1652)

    Artemisia Gentileschi, seule femme de l’école caravagesque, est une peintre baroque. Elle est surtout connue pour ses scènes religieuses et ses représentations de figures féminines de l’Ancien Testament, dont Bethsabée et Judith. Gentileschi a été la première femme intronisée à l’Académie florentine des arts du dessin (aujourd'hui l’Académie des Beaux-Arts) et une artiste importante en son temps, bénéficiant du mécénat du duc Cosimo II de Médicis. Après sa mort, elle est tombée dans l’oubli, et ce n’est que récemment que les chercheurs ont commencé à considérer l’importance de son œuvre.

  • géométrie sacrée

    Terme qui décrit les significations sacrées ou spirituelles attachées aux formes géométriques et à leurs orientations spécifiques. Dans l’art moderne, la géométrie sacrée a été associée à de nombreux artistes abstraits, dont Kazimir Malevich, Piet Mondrian et Yves Gaucher.

  • géométrisme

    Le géométrisme est le recours à la géométrie comme principe ouvert ou sous-jacent dans l’art ou le design. Il implique une exploration de la façon dont les formes géométriques et les relations peuvent être utilisées pour créer une illusion de dimensionnalité sur une surface. Il peut s’agir de créer des illusions d’optique ou, comme le font les cubistes, de réduire les formes à des éléments géométriques qui soulignent leur relation dans l’espace.

  • Gérard, François (Français, 1770-1837)

    Peintre académique et élève préféré de Jacques-Louis David, Gérard connaît le succès au Salon de Paris de 1796 avec son portrait de Jean-Baptiste Isabey et de sa fille; par la suite, il devient le portraitiste le plus recherché par la haute société française.

  • Géricault, Théodore (Français, 1791-1824)

    Peintre du monumental Radeau de la Méduse, 1818-1819, qui représente les conséquences d’un naufrage notoire, Géricault s’est illustré au sein du romantisme français. Son style de vie — à la fois celui d’un dandy et d’un cavalier aventureux, connu pour sa flamboyance et ses sujets de prédilection, des scènes de drame, de douleur psychologique et de chevaux — cadre parfaitement avec le mythe de l’artiste romantique, sans compter que l’œuvre de Géricault a eu une influence significative malgré la brièveté de sa vie et de sa carrière. Bien que largement autodidacte, il partage un professeur avec son collègue peintre Eugène Delacroix (1798-1863) sur lequel son style a eu un effet formateur.

  • Germain, Jacques (Français, 1915-2001)

    Élève de Fernand Léger à l’Académie Moderne de Paris en 1931 et de Wassily Kandinsky au Bauhaus en 1932, Germain est un peintre abstrait. Membre du groupe d’abstraction lyrique parisien, dont faisait partie le peintre québécois Jean Paul Riopelle, ses peintures sont faites de matière appliquée de manière dynamique et rectangulaire, souvent des nuances de blanc, avec des éclats de couleurs vives.

  • Gessner, Conrad (Suisse, 1516-1565)

    Médecin, naturaliste, polymathe et créateur d’une des plus importantes bibliothèques de Zurich. Gessner était professeur d’histoire naturelle et d’éthique au Collège protestant de Zurich. Parmi ses importants ouvrages scientifiques, citons son Historia Animalium, une étude richement illustrée en six volumes du royaume animal.

  • Geuer, Juan (Canadien néerlandais, 1917-2009)

    Geuer est un artiste ottavien qui, par sa pratique multidisciplinaire et conceptuelle, se penche sur l’intersection entre l’art, la science et la technologie. Né aux Pays-Bas, Geuer immigre en Bolivie avec sa famille, avant la Seconde Guerre mondiale, puis au Canada en 1954. Il occupe un poste de dessinateur à l’Observatoire fédéral d’Ottawa pour une grande partie de sa carrière. Ses collaborations avec les scientifiques de l’observatoire influencent son exploration de nouveaux moyens d’expression et son œuvre lui vaut les éloges de la critique.

  • Giacometti, Alberto (Suisse, 1901-1966)

    Alberto Giacometti est surtout connu comme sculpteur, mais c’est aussi un peintre, un dessinateur et un graveur. Quoique ses premières œuvres abstraites soient surréalistes avec des influences cubistes, après la Seconde Guerre mondiale, Giacometti se tourne vers la sculpture de figures et la phénoménologie – une façon de comprendre le monde par la perception et l’expérience – augmentant la taille de ses sculptures et amincissant les corps humains que celles-ci dépeignent jusqu’à ce qu’ils semblent disparaître dans l’espace. Le philosophe existentialiste Jean-Paul Sartre écrit sur ces corps humains frêles et isolés, qui attirent également l’attention de Samuel Beckett, pour qui Giacometti conçoit le premier décor de sa pièce En attendant Godot.

  • Gibb, Harry Phelan (Grande-Bretagne, 1870-1948)

    Peintre et céramiste formé au Royaume-Uni, en Belgique et en Allemagne, et auprès du peintre Jean-Paul Laurens à Paris. Gibb vit dans la capitale française durant 25 ans où il suscite l’admiration de Gertrude Stein. Ses tableaux Dartmoor Farm (Ferme du Dartmoor), 1931, et Still Life (Nature morte), 1932, témoignent de l’influence de Cézanne sur son œuvre.

  • Gilcrease, Thomas (États-Unis, 1890-1962)

    Marchand de pétrole et collectionneur de Tulsa, en Oklahoma, Gilcrease a su réunir le plus grand nombre d’œuvres d’art, de documents et d’objets de l’Ouest américain. Sa collection est maintenant conservée au Gilcrease Museum, qu’il a fondé en 1949.

  • Gillett, Violet (Canadienne, 1898-1996)

    Une artiste régionale et de la renaissance des Maritimes, dont on se souvient surtout pour ses aquarelles de fleurs minutieusement détaillées et ses œuvres sculpturales. Artiste, enseignante et écrivaine, Gillett est diplômée de l’Ontario College of Art de Toronto (aujourd’hui l’Université de l’ÉADO) et du Royal College of Art de Londres. Pendant son mandat à titre de première directrice des beaux-arts et des arts appliqués à l’école vocationnelle de Saint John, elle a joué un rôle déterminant dans la création de la Maritime Art Association et dans la rédaction du programme d’enseignement des arts dans les écoles primaires pour le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick. Gillett a en outre joué un important rôle dans la création du magazine Maritime Art (qui deviendra plus tard Canadian Art).

  • Gilman, Harold (Angleterre, 1876-1919)

    Gilman est un artiste britannique surtout connu pour avoir cofondé le Camden Town Group, un collectif de peintres postimpressionnistes sur qui les œuvres de Vincent van Gogh et de Paul Gauguin laissent une profonde empreinte et qui privilégient les portraits expérimentaux ainsi que les scènes de la vie urbaine. Gilman étudie la peinture à la Slade School of Fine Art et enseigne ensuite à la Westminster School of Art de Londres.

  • Gilson, Étienne (Français, 1884-1978)

    Fondateur de l’Institut Pontifical d’Études Médiévales de l’Université de Toronto, Gilson est un philosophe et un spécialiste de la pensée médiévale française. Bien qu’il se soit d’abord concentré sur René Descartes, Gilson s’est profondément engagé dans l’étude de l’œuvre de saint Thomas d’Aquin, qui a façonné sa vision philosophique des années 1920 jusqu’à la fin de sa vie. Élu à l’Académie française en 1946, Gilson est connu tant pour ses écrits que pour son érudition.

  • Giotto (Italie, 1266/1267-1337)

    Maître incontesté du début de la Renaissance italienne, Giotto connaît une grande notoriété de son vivant. Dante, qui loue le naturalisme de ses peintures, attribue à Giotto le renouveau de la peinture après un passage à vide de plusieurs siècles. Parmi ses réalisations les plus spectaculaires, mentionnons les fresques qui ornent les murs de la chapelle des Scrovegni, dite aussi église de l’Arena, à Padoue.

  • Girling, Oliver (Sud-Africain/Canadien, né en 1953)

    Girling réalise des peintures et des dessins représentationnels au rendu rudimentaire — sur toile, papier, vinyle, coton et autres matériaux — qui abordent une foule de sujets de manière tantôt réaliste, tantôt imaginaire. Ses œuvres se trouvent dans les collections du Musée des beaux-arts du Canada et du Musée des beaux-arts de l’Ontario.

  • Glabush, Sky (Canadien, né en 1970)

    Artiste et professeur d’art d’atelier à l’Université de Western Ontario, London. Dans son travail, Glabush se préoccupe du problème du spirituel dans l’art; il a présenté son travail dans des expositions individuelles et collectives dans tout le pays et à l’étranger.

  • Glavin, Eric (Canadien, né en 1965)

    Artiste des médias numériques, peintre et sculpteur formé au programme des arts expérimentaux du Ontario College of Art (aujourd’hui l’Université de l’EADO). Un des membres fondateurs du collectif torontois Painting Disorders, Glavin a participé à des expositions en Irlande, en Autriche, en Chine, aux États-Unis et au Canada, entre autres pays.

  • Glenbow Museum

    Musée d’art et d’histoire de l’art à Calgary, en Alberta, le Glenbow Museum est créé sous le nom de Glenbow-Alberta Institute à la suite d’un don d’Eric Lafferty Harvie qui a offert sa collection d’objets historiques de l’Ouest canadien à la province de l’Alberta, en 1966. Aujourd’hui connu sous le nom de Glenbow Museum, l’institution se consacre à l’art et à la culture de l’Ouest canadien, et comporte d’importantes collections historiques, artistiques, d’archives et de bibliothèques. Les expositions du musée sont axées à la fois sur l’histoire de l’art et l’art contemporain.

  • Glimcher, Arne (Américain, né en 1938)

    Fondateur de la Pace Gallery, Arne Glimcher est un marchand d’art et un réalisateur. Il monte sa première galerie à Boston en 1960, puis déplace ses activités à New York en 1963. En date de 2019, la Pace Gallery compte des vitrines à Beijing, Hong Kong et Londres ainsi qu’à Menlo Park, en Californie, et à New York. Glimcher est réputé pour les relations personnelles et professionnelles qu’il entretient avec ses artistes, notamment Robert Irwin, Chuck Close, Louise Nevelson et Agnes Martin, à qui il a consacré un livre intitulé Agnes Martin: Paintings, Writings, Remembrances.

  • Gluckstein, Hannah « Gluck » (Britannique, 1895-1978)

    Peintre féministe reconnue pour ses représentations de fleurs et pour le cadre de style Art déco qu’elle conçoit, appelé le « cadre Gluck ». Une rétrospective de l’œuvre de Hannah Gluckstein a eu lieu à la Fine Art Society de Londres en 1973.

  • Glyde, H. G. (Canada, 1906-1998)

    Formé au Royal College of Art de Londres, le peintre Glyde est reconnu pour ses représentations socioréalistes de la vie dans les Prairies canadiennes. Il enseigne le dessin au Provincial Institute of Technology and Art de Calgary en 1935 et est professeur de peinture à la Banff School of Fine Arts entre 1936 et 1966. En outre, Glyde crée la division des beaux-arts à l’Université de l’Alberta, où il enseigne de 1946 à 1966.

  • Goble, Elaine (Canadienne, née en 1956)

    Artiste d’Ottawa connue pour ses dessins à la mine de plomb et ses peintures à la tempera, Goble cherche à capter l’héritage de la guerre dans sa pratique artistique, depuis plus de vingt ans, en se concentrant surtout sur la Seconde Guerre mondiale. Parmi ses nombreux sujets, elle a représenté des participants aux cérémonies du jour du Souvenir et a examiné d’un œil critique la vie de famille des militaires. Son dessin de 2008, Lucy and Her Family, est considéré comme l’une de ses œuvres les plus importantes.

  • Godard, Mira (Roumanie/Canada, 1928-2010)

    Née à Bucarest, Mira Godard arrive à Montréal en 1950 où elle achète la Galerie Agnès Lefort juste avant de déménager à Toronto où elle fonde la Mira Godard Gallery en 1962, une galerie reconnue pour promouvoir des artistes d’art contemporain de renom au Canada et à l’échelle internationale, notamment Jean Paul Riopelle, Alex Colville, David B. Milne, Christopher et Mary Pratt, et Takao Tanabe. Marchande d’art et ardente défenseure de l’art et des artistes, Godard est une membre fondatrice de l’Association des marchands d’art du Canada en 1967 de même que la première présidente de l’organisation.

  • Godwin, Ted (Canada, 1933-2013)

    Peintre et éducateur artistique né à Calgary qui, après s’être établi à Regina, fait partie, avec quatre autres artistes de la ville, des Regina Five, un groupe d’avant-garde qui s’est formé lors d’une exposition organisée en 1961 dans la capitale saskatchewanaise, puis présentée la même année au Musée des beaux-arts du Canada sous le nom de Five Painters from Regina/Cinq peintres de Regina. Connu à la fois comme peintre abstrait et figuratif, Godwin produit fréquemment des séries d’œuvres thématiques. Il travaille quelque temps comme artiste commercial et participe également à plusieurs ateliers des Emma Lake Artists’ Workshops. Il enseigne à l’Université de la Saskatchewan entre 1964 et 1985 et devient membre de l’Ordre du Canada en 2004.

  • Goldhamer, Charles (Canada, 1903-1985)

    Artiste et enseignant dont les matériaux de prédilection sont le fusain et l’aquarelle, Goldhamer a servi comme artiste de guerre officiel canadien pendant la Seconde Guerre mondiale. Son œuvre se distingue par ses portraits de guerre d’aviateurs canadiens brûlés dans un hôpital en Angleterre. Goldhamer, ancien élève d’Arthur Lismer, a enseigné à la Central Technical School de Toronto durant plus de quarante ans.

  • Goodwin, Betty (Canadienne, 1923-2008)

    Goodwin est une artiste établie à Montréal dont l’œuvre exprime une préoccupation pour les qualités délicates et éphémères de la vie. Elle pratique la sculpture, l’estampe, la peinture et le dessin pour attirer l’attention sur les caractéristiques naturelles des objets trouvés. Les thèmes de l’absence et de la perte définissent son œuvre qui lui a permis d’obtenir plusieurs prix nationaux, dont le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques et l’Ordre du Canada (2003).

  • Gordon, Gisèle (Britannique/Canadienne, née en 1964)

    Artiste médiatique, cinéaste et productrice torontoise originaire du Royaume-Uni, Gordon collabore avec l’artiste cri Kent Monkman depuis 1996, année de création du partenariat cinématographique qu’ils ont baptisé Urban Nation. Le duo a coréalisé des courts métrages expérimentaux, dont Group of Seven Inches (2005) et Robin’s Hood (2007). The Tunguska Project (2005) constitue le premier long métrage documentaire de Gordon.

  • Gordon, Hortense (Canada, 1886-1961)

    Membre et cofondatrice du Groupe des Onze, Hortense Gordon est célèbre pour ses audacieuses œuvres abstraites. Elle enseigne la peinture à la Hamilton Technical School, dont elle devient directrice en 1934.

  • Gore-Booth, Constance (Irlande, 1868-1927)

    Bien que Constance Gore-Booth soit une artiste, elle est plus connue comme femme politique et suffragette. Elle étudie la peinture à l’Académie Julian à Paris et par la suite, elle s’engage activement dans la politique nationaliste irlandaise. En 1918, elle est la première femme élue au Parlement du Royaume-Uni, et devient ensuite la première femme d’Europe à être nommée ministre, soit ministre du Travail.

  • Gorky, Arshile (Arménien/Américain, 1904-1948)

    Gorky émigre aux États-Unis après que sa mère soit décédée dans ses bras durant le génocide arménien. L’un des peintres les plus importants de l’école new-yorkaise des années d’après-guerre, il exerce une influence fondamentale sur l’expressionnisme abstrait et sert de mentor à d’autres artistes, dont Willem de Kooning.

  • Gottlieb, Adolph (Américain, 1903-1974)

    Adolph Gottlieb oriente rapidement ses œuvres figuratives vers le surréalisme et l’expressionnisme abstrait, souhaitant soustraire sa production à toute association culturelle, visant plutôt un langage expressionniste universel. En 1963, il devient le premier Américain à remporter le grand prix de la Biennale de São Paulo.

  • gouache

    Matériau artistique composé d’aquarelle mélangée à du pigment blanc et à de la gomme arabique servant de liant, ce qui lui donne son opacité. La gouache est utilisée dans de nombreuses traditions picturales depuis l’Antiquité, notamment l’enluminure de manuscrits et l’art de la miniature indienne et européenne.

  • Goya, Francisco (Espagne, 1746-1828)

    Francisco José de Goya y Lucientes est un peintre influent de l’Espagne des Lumières dont le style expressif guidera les peintres romantiques, réalistes et impressionnistes du dix-neuvième siècle, en particulier les artistes français, notamment Édouard Manet. Bien qu’il se soit fait d’abord connaître comme peintre de cour de la monarchie espagnole, Goya s’est distingué par ses dessins et gravures sur les horreurs des guerres napoléoniennes et des luttes espagnoles pour l’indépendance, au début du dix-neuvième siècle : peu de ses œuvres imprimées ont été publiées de son vivant mais elles comptent parmi ses plus marquantes.

  • Graff, Tom (Canadien, actif à partir des années 1970)

    Conservateur, auteur et répétiteur d’élocution, Graff est également un artiste reconnu pour sa pratique d’art performance. Son entreprise, Tom Graff Exhibitions, travaille avec des galeries à travers le Canada et est axée sur la promotion et le développement de l’art canadien. Dans les années 1970, Graff collabore fréquemment avec l’artiste vancouvéroise Gathie Falk.

  • Graham, Dan (États-Unis, 1942-2022)

    Artiste, écrivain et commissaire d’exposition né en Illinois et établi à New York, Graham est reconnu pour sa pratique multimédia dictée par des considérations conceptuelles, et qui englobe l’installation, la sculpture, la photographie, l’art cinématographique et la performance. Graham se démarque dans la conception de pavillons extérieurs, soit des structures architecturales autonomes souvent faites d’acier et de verre, commandées et installées dans des institutions du monde entier. En plus de sa pratique artistique, Graham est un critique culturel prolifique qui a beaucoup écrit sur l’art.

  • Graham, K.M. (Canadienne, 1913-2008)

    Peintre paysagiste dont les œuvres sont prisées des collectionneurs, K.M. (Kathleen Margaret) Graham évolue dans le style expressionniste abstrait. Attirée par la lumière et les couleurs du Nord, Graham effectue à partir de 1971 plusieurs voyages dans l’Arctique afin d’y peindre. Elle réalise également des dessins, des estampes et des motifs graphiques destinés aux vêtements liturgiques, de même qu’aux couvertures de livres et de magazines.

  • Graham, Martha (États-Unis, 1894-1991)

    Danseuse moderne très influente, chorégraphe et enseignante, Graham met l’accent sur la capacité expressive de la danse et convoque des thèmes sociopolitiques, émotionnels, sexuels et viscéraux. Sa technique, basée sur des mouvements angulaires et sur le maintien de tensions entre les parties du corps, offre la première alternative majeure au vocabulaire du ballet classique. En 1926, Graham fonde la Martha Graham Dance Company, qui se mérite encore aujourd’hui la reconnaissance internationale.

  • Graham, Mayo

    Conservatrice spécialiste de l’art moderne et contemporain, Graham est la première directrice/conservatrice en chef de la Galerie d’art d’Ottawa en 1989. Elle travaille également au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa (dans les années 1970-1980 et 2000) et au Musée des beaux-arts de Montréal (dans les années 1990). Son dernier poste, avant de prendre sa retraite, est celui de directrice du rayonnement et des relations internationales au Musée des beaux-arts du Canada.

  • Gran Fury

    Collectif formé en 1988, dont la composition variable comprend entre autres Mark Simpson, Tom Kalin, Marlene McCarthy et Loring McAlpin. Gran Fury exécute des œuvres d’art au profit du groupe ACT UP, qui milite pour la défense des droits des sidéens et la lutte contre le sida. Il s’agit notamment d’affiches de sensibilisation et de protestation contre les gouvernements qui négligent l’épidémie et ses victimes.

  • Granet, Roseline (Française, née en 1936)

    Travaillant principalement le bronze, Granet est une sculpteure figurative. Elle a étudié à l’Art Students League à New York et à l’Académie de la Grande Chaumière à Paris dans les années 1950, et elle a travaillé dans une série de fonderies parisiennes. En plus de participer à des expositions, Granet a réalisé des commandes publiques en France et au Canada, dont un buste du poète Émile Nelligan et une statue du peintre Jean Paul Riopelle, conservés à Montréal.

  • Grant, Duncan (Écosse, 1885-1978)

    Grant est peintre, designer d’intérieur, créateur de costumes et de décors, ainsi que membre du Bloomsbury Group. Son style pictural est influencé par le postimpressionnisme français. Il est professionnellement, créativement et personnellement lié à l’artiste Vanessa Bell, avec qui il codirige les ateliers Omega du critique d’art Roger Fry.

  • Graphic Associates

    Studio d’animation torontois, la première entreprise privée du genre au Canada, fondée en 1949 par les animateurs de l’Office national du film, George Dunning et Jim MacKay. Michael Snow, Joyce Wieland et Richard Williams travaillent tous chez Graphic Associates au début de leur carrière.

  • Grauerholz, Angela (Canadienne, née en 1952)

    Photographe d’origine allemande, Grauerholz est établie à Montréal depuis 1976. Ses photographies noir et blanc, sépia et couleur documentent des espaces et des objets architecturaux vaguement familiers qui provoquent une méditation sur la nature de la mémoire collective. En se concentrant sur des aspects physiques négligés des musées, bibliothèques, archives et autres sites de la mémoire collective, Grauerholz perturbe l’autorité de ces espaces institutionnels extrêmement réglementés.

  • gravure

    Le terme « gravure » renvoie à la fois à un type d’image et au procédé employé pour la réaliser. Les gravures sont produites en taillant dans une plaque de métal, de bois ou de plastique au moyen d’outils spécialisés, puis en encrant les lignes produites par incision. L’encre est transférée sur le papier sous la forte pression d’une presse à imprimer.

  • gravure sur bois

    Mode d’impression en relief, la gravure sur bois consiste à graver un motif sur un bloc de bois, qui est ensuite encré et imprimé, soit au moyen d’une presse ou par la simple pression de la main. Inventée en Chine, cette technique se répand en Occident à partir du treizième siècle.

  • gravure sur pierre

    Variante de la gravure sur bois, où l’on emploie de la pierre plutôt qu’un bloc de bois pour créer une estampe par relief. La gravure sur pierre est une pratique instaurée par les artistes inuits et demeure en grande partie spécifique au Nord canadien.

  • Green, Abraham (Al) (Canadien, 1925-2016)

    Al Green est un promoteur immobilier, artiste et philanthrope canadien ayant soutenu des programmes de la communauté juive et des causes artistiques, dont le Musée des beaux-arts de l’Ontario. Dans les années 1950, Green et son entreprise Greenwin Construction participent au boom de construction de logements qui suit la Seconde Guerre mondiale, bâtissant des maisons familiales et des immeubles à appartements. Dans les années 1970, son attention se tourne vers la sculpture et il est conseillé par les artistes torontois Sorel Etrog et Maryon Kantaroff. On trouve des œuvres de Green dans des espaces publics et dans des collections privées, de même qu’à côté d’œuvres d’Etrog, de Kantaroff et d’autres dans le Parc de sculpture Al Green dans le quartier Midtown à Toronto.

  • Greenberg, Clement (États-Unis, 1909-1994)

    Critique d’art et essayiste très influent, connu principalement pour son approche formaliste et sa conception controversée du modernisme, qu’il expose pour la première fois dans la publication de 1960, « La peinture moderniste ». Greenberg est notamment l’un des premiers défenseurs des expressionnistes abstraits, dont Jackson Pollock et le sculpteur David Smith.

  • Greene, Barbara (Canada, 1917-2008)

    Peintre travaillant principalement à l’aquarelle, Greene est également artiste commerciale après avoir étudié à l’Ontario College of Art (aujourd’hui l’Université de l’ÉADO). Elle est membre de la Société canadienne de peintres en aquarelle.

  • Greenhill, Ralph (Canadien, 1924-1996)

    Important photographe documentaire et artistique canadien, Greenhill étudie la photographie au Ryerson Institute of Technology de 1949 à 1951 et, par la suite, travaille au Service de la photographie de la CBC durant plus de trente ans. Son œuvre comprend des vues de projets d’ingénierie et d’architecture de l’Ontario du dix-neuvième siècle.

  • Gregory, E. J. (Britannique, 1850-1909)

    Aquarelliste et peintre à l’huile, illustrateur pour l’hebdomadaire The Graphic de 1871 à 1875, Edward John (E. J.) Gregory était surtout connu pour ses portraits et ses scènes de la vie quotidienne. Gregory était également très admiré pour son habileté technique et en dessin, qualités qui lui ont permis de remporter des médailles d’or à des expositions internationales à la fin du dix-neuvième siècle.

  • Greuze, Jean-Baptiste (Français, 1725-1805)

    Greuze est connu pour ses peintures de genre sentimentales ou moralisatrices auxquelles il confère l’envergure de la peinture d’histoire. Il étudie d’abord à Lyon puis à l’Académie royale de peinture et de sculpture de Paris après 1755 et développe un style qui combine réalisme hollandais et peinture de genre française. Son style et sa popularité déclinent et sont rapidement supplantés par le néoclassicisme.

  • Grier, E. Wyly (Australien/Canadien, 1862-1957)

    Portraitiste qui a représenté des hommes d’affaires canadiens influents, des politiciens et d’autres personnes. Après des études à la Slade School of Art de Londres, à la Scuola Libera del Nudo de Rome et à l'Académie Julian de Paris, Grier revient au Canada en 1891 et établit un studio de portraits à Toronto. Grier a été président de l’Académie royale des arts du Canada (ARC) de 1929 à 1939 et, en 1935, il est devenu le premier Canadien à être fait chevalier pour son travail d’artiste.

  • Griffiths, Eliza (Canadienne, née en 1965)

    Peintre montréalaise, Griffiths est reconnue pour ses compositions figuratives colorées, intimistes et souvent teintées d’émotion et de sensualité. Née au Royaume-Uni, Griffiths déménage à Ottawa lorsqu’elle est enfant. Elle obtient une maîtrise en beaux-arts de l’Université Carleton et est professeure agrégée de peinture et de dessin à l’Université Concordia, à Montréal. Les œuvres de Griffiths sont largement exposées à l’échelle nationale et internationale.

  • Grille

    Structure de base de tableaux formés de séries de lignes qui se croisent à angle droit, employée notamment par Piet Mondrian. La grille met en évidence les caractéristiques de la peinture moderne : la planéité et le all-over, tels que décrits par le critique Clement Greenberg.

  • Grip Limited

    Agence de publicité et d’art graphique de Toronto fondée en 1873, qui publie le magazine hebdomadaire satirique Grip. Au début du vingtième siècle, Grip Limited compte parmi ses employés plusieurs artistes défenseurs d’un style de peinture paysagiste distinctement canadien, parmi lesquels Tom Thomson et certains membres du futur Groupe des Sept – Franklin Carmichael, Frank Johnston, Arthur Lismer, J. E. H. MacDonald et F. H. Varley.

  • Gris, Juan (Espagne, 1887-1927)

    Peintre cubiste associé à Pablo Picasso et Georges Braque, Juan Gris est reconnu pour son cubisme synthétique et pour son art géométrique, ainsi que pour ses natures mortes. Il fait partie de la scène artistique parisienne au début du vingtième siècle et il compte parmi ses amis, les artistes Henri Matisse et Fernand Léger, et le poète Guillaume Apollinaire. Gris est reconnu pour avoir contribué à systématiser et théoriser les développements stylistiques que l’on doit à Picasso et Braque.

  • grisaille

    La grisaille est une technique picturale par laquelle l’artiste utilise une palette de gris pour créer une image monochrome. Cette méthode consiste à appliquer soigneusement la peinture en couches pour produire des rehauts et des ombres, aboutissant à une image qui peut ressembler à une statue incolore. La grisaille peut aussi être employée comme sous-couche, ou base, sur laquelle une peinture colorée est appliquée ou encore comme modèle pour la gravure.

  • Grosz, George (Allemand/Américain, 1893-1959)

    Chroniqueur en vue à Berlin dans les années 1920, George Grosz a canalisé la désillusion de ses expériences de la Première Guerre mondiale dans la production de dessins socialement critiques et souvent grotesques. Associé aux dadaïstes de Berlin, il a embrassé le mouvement Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité). En 1933, à la suite de la montée au pouvoir du Parti national-socialiste, Grosz émigre aux États-Unis, où il s’établit à New York et continue à travailler.

  • Groupe de Beaver Hall

    Groupe réunissant environ vingt-neuf artistes établis à Montréal (1920-1923), ainsi nommé en raison de son siège social sur la colline du Beaver Hall de la métropole. La moitié des membres et des associés du groupe étaient des femmes. Comme le Groupe des Sept (fondé quelques semaines plus tôt), il a fait la promotion de l’art moderniste, mais le Groupe de Beaver Hall est allé au-delà de la représentation de paysages pour se concentrer sur les scènes urbaines et rurales, le portrait et la figure humaine. Parmi les membres importants, on compte, notamment, Emily Coonan, Adrien et Henri Hébert, Prudence Heward, Edwin Holgate, Mabel May, Sarah Robertson, Albert Robinson et Anne Savage.

  • Groupe de Calgary (Calgary Group)

    Collectif d’artistes important de l’histoire de l’art moderne au Canada, le Groupe de Calgary fait la promotion de l’art non-objectif dans l’Ouest canadien à la fin des années 1940, à l’époque où Paul-Émile Borduas et les Automatistes revendiquent la légitimité de cette pratique au Québec et à l’étranger.

  • Groupe des Onze (Painters Eleven)

    Collectif d’artistes en activité entre 1953 et 1960, formé de onze peintres de la région de Toronto, aux styles distinctifs, parmi lesquel·les on retrouve Harold Town, Jack Bush et William Ronald. Ces artistes s’unissent pour accroître leur visibilité, dans le contexte de l’intérêt limité pour l’art abstrait en Ontario à l’époque.

  • Groupe des peintres canadiens

    Fondé en 1933 après la dissolution du Groupe des Sept par d’anciens membres et leurs associés, le Groupe des peintres canadiens (Canadian Group of Painters) défend les styles de peinture modernistes contre le traditionalisme inflexible de l’Académie royale des arts du Canada. Il offre une tribune aux artistes de partout au pays qui suivent les nouvelles voies les plus diverses : les expériences formelles de Bertram Brooker, le figuratif moderne caractéristique de Prudence Heward et de Pegi Nicol MacLeod, ou encore les paysages expressifs d’Emily Carr.

  • Groupe des Sept

    École progressiste et nationaliste de peinture de paysage au Canada, active de 1920 (l’année de la première exposition du groupe à l’Art Gallery of Toronto) à 1933. Ses membres fondateurs sont les artistes canadiens Franklin Carmichael, Lawren S. Harris, A. Y. Jackson, Franz Johnston, Arthur Lismer, J. E. H. MacDonald et Frederick Varley.

  • Groupe indien des Sept

    Nom familier de la Professional Native Indian Artists Inc. inventé par le quotidien Winnipeg Free Press dans les années 1970, puis adopté à plus grande échelle. Ses membres sont Jackson Beardy, Eddy Cobiness, Alex Janvier, Norval Morrisseau, Daphne Odjig, Carl Ray et Joseph Sanchez.

  • Guérin, Charles (Français, 1875-1939)

    Peintre et illustrateur influencé par les impressionnistes, Charles Guérin réalise des natures mortes, des portraits et des nus au moyen d’une palette de couleurs douces. Ses tableaux font partie des collections du Musée d’art moderne de la ville de Paris, du Musée national d’art moderne de Paris et du Musée d’art de Toulon.

  • Guilde canadienne des métiers d’art

    Alice J. Peck et Mary Martha (May) Phillips ont fondé la Canadian Handicrafts Guild à Montréal en 1906 afin de promouvoir la production artisanale au Canada. Inspirée par le mouvement britannique Arts and Crafts, la guilde a tenu des expositions annuelles à la Art Gallery of Montreal. Dès les années 1950, la professionnalisation de l’artisanat canadien et son élévation au statut d’art ont grandement dynamisé ses activités. La guilde a notamment fourni son soutien financier à l’artiste James Houston pour qu’il effectue des achats d’art inuit, culminant dans la célèbre vente à la boutique montréalaise CHG, en novembre 1949, qui a lancé la reconnaissance de l’art inuit sur les marchés du sud. L’organisation a plus tard changé son nom pour the Canadian Guild of Crafts, soit la Guilde canadienne des métiers d’art, et est maintenant reconnue comme La Guilde.

  • Gupta, Sunil (Canada/Grande-Bretagne, né en 1953, New Delhi, Inde)

    Photographe, commissaire et auteur établi à Londres, au Royaume-Uni, Gupta examine les thèmes liés aux expériences queers selon la culture, la migration et la race. Né à New Delhi, Gupta immigre avec sa famille à Montréal en 1969 et prend goût à la photographie. Il étudie à New York, où il participe au mouvement de libération homosexuelle dans les années 1970, et à Londres, où il a cofondé Autograph ABP (l’Association des photographes noirs) en 1988.

  • Gurney, Janice (Canadienne, née en 1949)

    Née à Toronto, en Ontario, Kerbel est une artiste qui vit et travaille à Londres, en Angleterre, où elle est également maître de conférences en beaux-arts à Goldsmiths, University of London. Kerbel explore la performance, l’enregistrement audio, les documents imprimés, la lumière et la musique pour créer de nouvelles formes artistiques à partir de récits conventionnels, par exemple, un braquage de banque, un match de baseball ou une ville fantôme. Elle est nominée pour le Turner Prize en 2015 pour DOUG, 2013, une performance à six voix qui imagine la spirale de la malchance éprouvée par un homme nommé Doug.

  • Guston, Philip (États-Unis, 1913-1980)

    Figure clé de l’art américain des années d’après-guerre, Guston produit des peintures et des dessins tantôt intensément personnels, tantôt abstraits ou expressément politiques, en témoignent les peintures murales réalisées dans les années 1930 et 1940 sur commande de la Works Progress Administration, dans le cadre du Federal Art Project. Après deux décennies de succès sur la scène new-yorkaise de l’expressionnisme abstrait, Guston suscite la colère et le mépris de la communauté artistique lorsqu’il effectue un retour à des images figuratives et symboliques.

  • Guujaaw (Haïda, né en 1953)

    Artiste et leader, qui a été président de la Nation haïda pendant treize ans, il est maintenant Gidansda, chef héréditaire des Skedans. Ses politiques sont vraiment terre-à-terre et dédiées à la protection de Haïda Gwaii. Dans sa jeunesse, il a travaillé avec Bill Reid sur le Skidegate Dogfish Pole (Mât du chien de mer de Skidegate), 1978, le Raven and the First Men (Le corbeau et les premiers hommes), 1980, et le prototype de Loo Taas, 1986. Aujourd’hui, il est chanteur, sculpteur et leader culturel à part entière.

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