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  • April, Raymonde (née en 1953, Moncton, Nouveau-Brunswick) April, Raymonde (née en 1953, Moncton, Nouveau-Brunswick)

    Raymonde April grandit dans l’est du Québec et étudie l’art à l’Université Laval. À la fin des années 1970 et dans les années 1980, elle acquiert une renommée pour ses autoportraits influencés par les écrits de Proust et l’art performance féministe. Dans son travail, elle réinvestit des images trouvées représentant sa famille ou des paysages, et crée un récit par l’entremise de séries photographiques. Après une résidence à Paris en 1988, April oriente davantage son travail vers le paysage et s’intéresse à l’intégration du texte à la photographie. April a enseigné la photographie à l’Université Concordia.

     

    Image : Raymonde April, Portrait de l’artiste I, 1980, épreuve à la gélatine argentique, 40,5 x 50,5 cm, avec l’aimable autorisation de l’artiste.

     

    Lectures complémentaires :

     

    April, Raymonde, « A Fly in Paradise », Thirteen Essays on Photography [aussi en français : « Une mouche au paradis », Treize essais sur la photographie], Geoffrey James, dir., Ottawa, Musée canadien de la photographie contemporaine, 1990, p. 195-208.

     

    Baillargeon, Richard, « Reflecting Upon This Landscape: The Imagery of Raymonde April », Frame of Mind: Viewpoints on Photography in Contemporary Canadian Art, Daina Augaitis, dir., catalogue d’exposition, Banff, Walter Phillips Gallery, 1993, p. 92-102.

     

    Enright, Robert, « Secret-Sharer: An Interview with Raymonde April », Border Crossings, vol. 27, no 4 (décembre 2008), p. 58-71.

     

    Sloan, Johanne, « Relations, 1988: Photographic, Postmodern, Feminist », Journal of Canadian Art History/Annales d’histoire de l’art canadien, vol. 36, no 1 (2015), p. 181-201.

    April, Raymonde (née en 1953, Moncton, Nouveau-Brunswick)
  • Arden, Roy (né en 1957, Vancouver, Colombie-Britannique) Arden, Roy (né en 1957, Vancouver, Colombie-Britannique)

    Lié au mouvement photoconceptualiste de Vancouver, Roy Arden explore les questions sociales et politiques liées à l’environnement urbain et à l’histoire de Vancouver. Sa sensibilité poétique se manifeste dans la série Fragments, 1981-1985, qui présente, dans un cadrage resserré, des sujets de la vie quotidienne, notamment des personnalités de la communauté artistique de la ville. Du milieu à la fin des années 1980, Arden réalise une série d’œuvres d’archives dans lesquelles il s’approprie des photographies d’actualité pour commenter des événements de l’histoire du Canada. Rupture, 1985, traite de la lutte des classes au cœur des manifestations ouvrières de Vancouver en 1938, alors qu’Abjection, 1985, est une réflexion mélancolique sur l’internement des Canadien·nes d’origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Par son œuvre Komagata Maru, 1985, Arden rappelle les politiques d’immigration anti-asiatiques du Canada et les omissions dans les documents historiques.

     

    Image : Roy Arden, Komagata Maru, détail 2, 1985(?), dix-huit panneaux diptyques avec épreuves à la gélatine argentique, papier photo exposé, encre blanche, 40,7 x 25,4 cm chacun, Morris and Helen Belkin Art Gallery, Université de la Colombie-Britannique.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Arden, Roy et Peter Culley, Roy Arden: Fragments, catalogue d’exposition, Vancouver, Presentation House Gallery, 2002.

     

    Ferguson, Russell, « From Fragments », Roy Arden: Against the Day, catalogue d’exposition, Vancouver, Vancouver Art Gallery et Douglas & McIntyre, 2007, p. 68-93.

     

    Strom, Jordan, « Ruptures in Arrival: Art in the Wake of the Komagata Maru », In the Wake of the Komagata Maru: TransPacific Migration, Race, and Contemporary Art, Lisa Marshall et Jordan Strom, dir., catalogue d’exposition, Surrey, Surrey Art Gallery, 2015, p. 8-15.

     

    Wood, William, « The Difference of Times », SightLines: Reading Contemporary Canadian Art, Jessica Bradley et Lesley Johnstone, dir., Montréal, Artexte Editions, 1994, p. 329-334. [Aussi en français : Réfractions, Montréal et Bruxelles, Éditions Artexte et La lettre volée, 1998].

    Arden, Roy (né en 1957, Vancouver, Colombie-Britannique)
  • Astman, Barbara (née en 1950, Rochester, New York) Astman, Barbara (née en 1950, Rochester, New York)

    Photographe et artiste multimédia établie à Toronto, Barbara Astman est connue pour son travail expérimental avec les technologies photographiques et pour son approche féministe. Ses murales en Ektacolor composées d’images sur Polaroïd agrandies, telle Untitled [Visual Narratives Series] (Sans titre [Série de récits visuels]), 1978-1979, présentent des scénarimages de la taille d’un panneau d’affichage avec du texte dactylographié. Les œuvres de sa série Red (Rouge), 1981, évoquent des univers personnels à travers des autoportraits saisissants ponctués d’objets du quotidien. Astman est professeure à l’Université de l’ÉADO à Toronto.

     

    Image : Barbara Astman, Untitled [Visual Narrative Series] (Sans titre [Série de récits visuels]), 1978-1979, murale Ektacolor, film SX-70, 121,9 x 152,4 cm, Art Gallery of Hamilton.

     

    Lectures complémentaires :

     

    Astman, Barbara, Liz Wylie et la Art Gallery of Hamilton, Barbara Astman: Personal/Persona: A 20-Year Survey, catalogue d’exposition, Hamilton, Art Gallery of Hamilton, 1995.

     

    Enright, Robert, « The Revolutionary Two-Step: An Interview with Barbara Astman », Border Crossings, vol. 90, no 1 (mai 2004), p. 44-50.

    Astman, Barbara (née en 1950, Rochester, New York)
  • Azuma, Kan (né en 1946, Tokyo, Japon) Azuma, Kan (né en 1946, Tokyo, Japon)

    Kan Azuma étudie la photographie au Japon avant de déménager au Canada en 1970. Il a vécu et travaillé à Vancouver et à Toronto. Au Canada, son œuvre la plus importante est Erosion (Érosion), 1973, une série de cinquante photographies de paysage prises au parc national de la Pointe-Pelée, dans le sud-ouest de l’Ontario. Après sa participation à une exposition à l’Université York, où Azuma travaille, l’Office national du film du Canada (ONF) achète Érosion et présente son œuvre dans des expositions au Canada et à l’étranger. On sait peu de choses de la carrière d’Azuma après son retour au Japon en 1980.

     

    Image : Kan Azuma, Untitled (Sans titre), de la série Érosion, 1973, épreuve à la gélatine argentique, 25,3 x 25,2 cm; (image) 12,5 x 18,2 cm, collection MCPC, Musée des beaux-arts du Canada.

     

    Lecture complémentaire :

     

    Langford, Martha, « Kan Azuma and the Canadian Japanese Diaspora: Perception, Identity, and Their Erosion », Photography and Migration, Tanya Sheehan, dir., Londres, Routledge, 2018, p. 216-232.

    Azuma, Kan (né en 1946, Tokyo, Japon)
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